Chroniques
Quelques-unes des BD qui nous ont le plus marqués.
N’y voyez aucun a priori, aucune prise de tête, aucune volonté de gonfler nos egos mais tout simplement l’envie de vous faire partager nos impressions de lecture.
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Une vie: la biographie retrouvée.
- Par asbl-creabulles
- Le 17/10/2015
Tome 1: 1916 - Land priors
Scénario: Christian Perrissin.
Dessin: Guillaume Martinez
Couleur: Isabelle Merlet
Editeur: Futuropolis
Dépot légal: Septembre 2015
Histoire:
Dover W. Smith est décédé en 1984. Peu de temps avant de mourir, il a déposé à l'hôtel du Grand Tétras à Saint-Véran une enveloppe à l'attention d'Alice Laurens, ignorant qu’elle aussi était décédée. L’enveloppe récupérée par Anna, la fille d’Alice, contient une sorte de testament. Smith lègue tout ce qu'il possédait à Alice, en réalité très peu de choses, mais parmi ce maigre héritage se trouve sa biographie, véritable autoanalyse qu’il a intitulée "Confession d’un imposteur". Smith y révèle qu’à l'école il était le souffre-douleur d’autres élèves, en particulier d’un certain Styron. Avec son ami Spencer qui voulait à tout prix se venger des punitions que lui infligeait M. Wilkinson, le directeur de l’école, ils décident de s'introduire au domicile de ce dernier. Pendant cette expédition punitive, Spencer éprouve une profonde satisfaction à décrocher un tableau représentant le directeur et à déféquer sur son portrait. Les ayant surpris en pleine action, la fille du directeur se blesse gravement en tombant dans l’escalier. Grâce à sa description des intrus – bluff ou réalité – le directeur ne tarde pas à pousser le coupable à se dénoncer, aussitôt renvoyé du collège de Land Priors. C’est cet événement qui va bouleverser la vie de Dover W. Smith, mais pas vraiment comme on pourrait l'imaginer.
Mon avis:
Voici le premier tome de l’autobiographie inachevée d’un écrivain et journaliste anglais, Dover W. Smith dit Winston, décédé en France en 1984, adaptée par Christian Perrissin (Martha Jane Cannary, La Colline aux mille croix, Kongo) et illustrée par Guillaume Martinez (La Malédiction de Bellary, William Panama, Le Monde de Lucie). D’emblée, le récit s’annonce prometteur. Cette première époque plante le décor d’une existence dont nous savons déjà qu’elle sera extraordinaire. Perrissin nous relate ces premières aventures dans un style vivant, tour à tour attendrissant, agaçant, amusant, en d’autres termes réaliste. Le dessin de qualité de Martinez se veut sobre mais efficace jusque dans les moindres détails, représentant à la perfection les attitudes et expressions des personnages et les divers lieux où se déroule l’action. La mise en couleur dans des tons pastel d’Isabelle Merlet et Jean-Jacques Rouger relève encore la qualité des illustrations. Une lecture vivement conseillée aux amateurs de récits animés de personnes ayant connu une vie intense et une existence hors du commun. La suite sans doute en 2016.
SDJ
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Elfes
- Par asbl-creabulles
- Le 02/10/2015
Tome 11 - Kastennroc
Scénariste : Jean-Luc Istin
Illustrateur : Kyko Duarte
Coloriste: Olivier Héban
Couverture: Kyko Duarte et Diogo Saïto.
Editions: Soleil - Collection: Héroïc Fantasy
Dépot légal: Septembre 2015.
Histoire: Voici Lah’Saa, une entité maléfique qui a choisi comme hôte l’Elfe noir qui, comme chacun le sait, aime le combat et est entraîné pour tuer. Avec sa horde de goules, elle submerge villes et villages sur son passage n’y laissant aucun survivant, comme à Cadanla, puis Gambrainn avant de marcher sur Elsemur, la cité des Elfes bleus, attirée par le pouvoir du cristal que détient Lanawyn. Les Elfes bleus sont bien décidés à jouer le tout pour le tout afin d’en finir avec cette menace. Leur plan et en même temps leur ultime espoir est d'attirer Lah'saa et ses goules à Kastenroc, une cité fortifiée dont le versant nord a été conçu jadis pour résister aux attaques d'Orks.
C’est là qu’ils vont les attendre avec le soutien des Yrlanais, leur ennemi de toujours devenu leur allié de circonstance. Turin, le compagnon de route de Lanawyn, sait parfaitement au plus profond de son âme que l'alliance entre Yrlanais et Elfes ne suffira pas face à la troupe de Lah'Saa. Il est indispensable d’avoir le soutien extérieur de valeureux combattants, ce qu’il espère bien trouver auprès du nain Redwyn dont la réputation de puissant guerrier n'est plus à faire. Son appui constituerait un atout majeur pour combattre le mal et assurer la survie des terres d’Arran. Le tout est d'arriver à le convaincre. Mais un traître agit en cachette au sein de l’Alliance.
Mon avis : Premier tome du troisième cycle, disons-le tout net, cet album arrive comme une bombe, dans le bon sens du terme évidemment ! A propos du tout premier album (également dessiné par Kyko Duarte), je m’étais posé la question de savoir comment l’on pouvait concevoir des one shots mettant en scène différentes races sur une même planète sans que celles-ci s'entremêlent. Avec ce nouvel opus, nous entrons dans une nouvelle dimension, celle des grandes aventures épiques comme avec l’univers du Seigneur des Anneaux, mais cette fois en BD.Au scénario, Jean-Luc Istin avait sans doute tout calculé pour que la série tienne le coup jusqu'au 11e tome ce qui lui permet d’arriver à un tel niveau et de nous offrir une telle puissance narrative. Au départ, il n'était pas encore question de plusieurs cycles espérant que le succès était au rendez-vous. On peut dire que le pari est gagné avec cette guerre ouverte où chacun doit prendre position pour la sauvegarde de ce monde. Le terme "Heroic Fantasy" prend ici tout son sens. Comme toujours, les dessins de Kyko Duarte( De Sang Froid, Capitaine Fracasse, Chroniques de la Guerre des Fées, Dans la Paume du Diable, World War Wolves, etc.) sont excellents, pour ne pas dire fabuleux! Et sur Elfes, ils prennent une dimension supplémentaire avec l’aide d’Olivier Héban qui parvient encore à les rehausser avec une mise en couleurs exceptionnelle. C’est un régal pour les yeux aussi bien dans les scènes de guerre avec une profusion de personnages, ou de combat au corps à corps avec de belles "prises de vues", de cadrages, que dans les représentations de la belle Lanawyn.
Dès les premières pages, on est impressionné par l'intensité du trait et du savoir-faire de Duarte. Saluons aussi les superbes couvertures dans la même maquette, dessinées par chacun des dessinateurs et mises en couleur par Diego Saïto. Ce cross-over mettant en scène le nain Redwyn, on peut en profiter pour lire la série "Nains", du moins pour mieux comprendre ce personnage qui vaut également le détour (Nicolas Jarry au scénario et Pierre-Denis Goux au dessins) même si cette lecture n’est pas indispensable pour la compréhension de l'album Elfes. Vous l'aurez compris, je suis tombé sous le charme de cet opus, un des meilleurs de la série. D'autant plus que les premières pages m'ont remémoré outre l’atmosphère des films de la trilogie du Seigneur des Anneaux, la scène tragique et mythique, pour les fans de comics, de l’arrivée de la famille Rand à la cité mystique de Kun Lun (K’un L’un) et les origines d'Iron Fist.
Un must qui va donner plus de puissance encore à la série. A ne rater sous aucun prétexte !
SDJ
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Los Inhumanos
- Par asbl-creabulles
- Le 28/09/2015
Scénaristes: Stan Lee, Jack Kirby, Roy Thomas, Doug Moench, etc.
Dessinateurs: Jack Kirby, Neal Adams, George Perez, Gil Kane, Keith Pollard, Gene Colan, etc.
Couleurs: Carl Cafford, Glynis Wein, Stan Coldberg, etc.
Editeur: Panini Comics édition spéciale réalisée pour SD Distribuciones.
Dépot légal: Septembre 2015.
Résumé:
Ayant servi de cobayes aux Krees pour en faire des armes vivantes, une race évoluée à l’origine de l’Homme, les Inhumains quittent le "Grand Refuge" les uns après les autres pour partir à la découverte du monde des Humains. Leurs premières expériences y seront décevantes voire catastrophiques, comme celle du premier Triton, exposé dans une cage en verre tel un animal de foire ou Médusa maintes fois trahies par les Humains. Les voici donc repartis à la recherche de nouvelles terres pour mieux s’isoler et se protéger de la folie humaine mais aussi des difficultés internes, comme celles créées par Maximus, le frère du roi Flèche Noire, surnommé Maximus le Fou. A l’extérieur, la famille royale doit faire face à d’autres ennemis comme le Mandarin, sur le point de découvrir leur refuge, Magneto ou Blastaar et même leur propre créateur, les Krees, qui voient en eux une menace trop importante pour les laisser vivre. Même Flèche Noire va devoir affronter le puissant Thor et la famille royale affronter les Vengeurs. En fait, rien n’y fait, les Inhumains ne trouveront la paix qu’une fois isolés du monde.
Mon avis : Alors que les Inhumains sont omniprésents tant dans les mensuels que dans les séries télévisées comme le S.H.I.E.L.D., quel plaisir de trouver tous ces premiers épisodes réunis dans un seul album volumineux… en espagnol. Une lacune du côté francophone où les fans sont soumis au bon vouloir des éditeurs qui en publient quelques épisodes soit chez LUG dans les albums des "4 Fantastiques", "Strange", "Titans" et "Nova", soit chez Arédit dans les pockets "Frankestein". Impossible donc de les avoir dans une même collection, un même format chez le même éditeur. L’édition parue chez Panini Espagne est un régal. Il faut dire que l’Espagne a toujours pris soin de ses lecteurs en lançant diverses collections "intégrales" intitulées "Excelsior Biblioteca Marvel" en N&B, ou "Los Tesoros Marvel" en couleurs. Sur le marché français, on ne trouve en intégrale que les grosses machines comme les Vengeurs, les X-Men, Spider-Man, etc. Quel dommage !
Dans ce gros volume (en espagnol), on (re)découvre avec plaisir les premières apparitions de chacun de ces personnages emblématiques, divers épisodes mythiques comme l’affrontement entre les Inhumains et Magneto ou Thor et le magnifique travail graphique des dessinateurs d’origine comme Jack Kirby mais aussi celui d’autres pointures comme Gene Colan, George Perez et Neal Adams. Un album couleur de 560 pages indispensable qui vaut vraiment le détour !
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LETTRE 44
- Par asbl-creabulles
- Le 25/07/2015
Scénario : Charles SouleDessin : Alberto J. AlburquerqueCouleurs : Guy Major et Dan JacksonLettrage : Fred UrekCouverture : Alburquerque, Alberto J.Dépot légal : Juin 2015Editeur : GlénatCollection : ComicsHistoire:Le jour de l'investiture de Stephen Blades, 44e président des Etats-Unis d'Amérique, son prédécesseur, Francis T. Carrol, au terme de ses deux mandats, a laissé sur son bureau, comme le veut la coutume, une lettre à l'attention de son successeur. Ce qui est moins habituel, c’est le contenu de cette lettre : la photo d’un vaisseau spatial accompagnée d’un mot d’explication. En fait, le président sortant lui explique que lorsqu’il décidait d’envoyer les troupes US au combat sur les théâtres d’opérations, il s’agissait d’abord et avant tout de préparer l’armée pour la rendre plus forte et mieux expérimentée afin de faire face à une menace extra-terrestre dirigée contre la Terre. En effet, la Nasa a détecté un vaisseau étranger dans la ceinture d'astéroïdes située entre Mars et Jupiter. Le nouveau président tombe des nues car il s'attendait plutôt à trouver des explications du président Carrol sur la crise budgétaire et financière affectant le pays. Mais il a vite compris qu’il tient entre ses mains les réponses à ce désastre financier. Hormis les haut gradés et la Nasa, personne ne semble être au courant de la menace. En tant que nouveau président, il décide donc de convoquer une réunion pour s’informer directement de la situation et apporter son plein soutien à l’équipage du vaisseau américain envoyé à la rencontre des extra-terrestres sous le nom de code "Projet Monolith" : une équipe de 9 personnes, dont quatre militaires chevronnés et cinq scientifiques parmi les meilleurs dans leurs domaines respectifs. Leur mission ? Recueillir un maximum d’informations sur le vaisseau extra-terrestre une fois passé un bouclier d’ondes qui les rend invisibles, transmettre ces résultats vers la Terre et tout faire pour rentrer sains et saufs.Mon avis : Au moment où l’on vient d’annoncer la découverte d’une nouvelle exoplanète baptisée Kepler-452b, similaire à la Terre et potentiellement habitable, "Lettre 44" nous prépare à l’idée d’une vie extra-terrestre. Seulement cette fois, dans la BD, le secret est bien gardé par le Président, la NASA, les plus hauts dignitaires civils et militaires qui se préparent à un conflit imminent. Le scénario de Charles Soule (Batman, Superman, Uncany Inhumans, Wolverine, etc) nous propose une aventure dans l’espace avec son cortège d’événements extrêmes, d’illusions, d’espérances voire de fin du monde sans oublier en arrière-plan les Etats-Unis avec leurs qualités, leurs faiblesses et leurs excès. Charles Soule nous offre avec cette nouvelle série une autre vision de l’Amérique, de sa puissance toute relative cette fois face à l’inconnu, de ses inquiétudes à travers les yeux de ses astronautes partis à la rencontre des extraterrestres et à travers ceux du nouveau président Blades qui, contrairement au précédent, refuse de tout miser sur la puissance militaire.AJA, de son vrai nom Alberto Jimènez Alburquerque, illustre cette aventure avec un dessin bien reconnaissable puisqu’il a déjà travaillé sur Elles, Crawford, Chasseur de sorcières, le Dieu des cendres, les Fugitifs de l’ombre, les Larmes de Fées, etc. Avec une aisance déconcertante, il nous fait passer du bureau présidentiel à la cabine du vaisseau spatial, de l’espace infini à la cohue des grandes villes américaine. L’ensemble est visuellement très agréable et l’album pourtant riche de 142 pages se lit avec plaisir. On attend la suite avec impatience.SDJ -
Les Maîtres Inquisiteurs
- Par asbl-creabulles
- Le 24/07/2015
Tome 2 Sasmaël
Scénario: Nicolas Jarry
Dessin : Paolo Deplano
Couleurs : Digikore Studios
Couverture : Benoît Bertrand.
Edition: Soleil Production.
Dépôt légal: juin 2015.Histoire:
Accompagné de son équipe, le maître inquisiteur Sasmaël arrive sur les lieux d'un massacre à la limite de l’insoutenable même pour quelqu’un de sa trempe pourtant habitué au sang et à la barbarie. Cette fois, c'est différent, tout semble indiquer que le tueur n'est autre que Fendraël, un maître inquisiteur qui a été son instructeur. Son enquête va devoir déterminer pourquoi Fendraël est venu dans l’un des plus grands ports de Sardaigne dans le but d’assassiner le prince Bran de Tyr. L'autopsie va révéler que le prince a été drogué avec une forte dose d'absinthe pourpre, une drogue très puissante qui permet en usage normal de façonner son corps et son cerveau, chacun des organes, afin d’en tirer le maximum. Mais lorsque cette drogue est prise maladroitement, elle devient toxique et fatale. Seul les alchimistes les plus doués et les plus avisés peuvent arriver à un tel exploit. Ils sont peu nombreux et la plupart font partie de l'ordre. C’est grâce à l’absinthe que Fendraël a modelé son corps pour être plus puissant et ne pas ressentir la douleur. L’enquête conduit Sasmaël et sa collègue et compagne, l’elfe Lotweën, jusqu’au frère du prince Bran, membre de la confrérie Solaire, confirmant que celle-ci est bien réelle et loin d'être une légende. Ils soupçonnent le trafic d'opium et l'asservissement des Orcs d’être à l’origine de cet assassinat, ce qui les ramènent vers l'Ordre des Maîtres Inquisiteurs car lui seul aurait permis un commerce d'une telle importance. Comment l'Ordre peut-il être mêlé de près ou de loin à cette affaire? Sur quoi porte l’enquête menée par Fendraël et son elfe et quels liens unissent l'Ordre des Maîtres Inquisiteurs et l'Ordre solaire?
Mon avis: Voici un tome 2 tout aussi bon que le premier (tome 1 réalisé par Peru et Goux). Au lancement d’une série, le renom des auteurs est important pour capter l’intérêt et la confiance du public. L’éditeur a bien compris qu’il devait maintenir le même de niveau de qualité pour cette suite qu’il a confiée à Nicolas Jarry (Le Crépuscule des Dieux, Les Elfes, Mercenaires, Les Nains, La Rose et la Croix, Troie, Trône d'argile, etc.) et Paolo Deplano (Les Exilés d'Asceltis, Un Coin de Ciel Bleu, Mercenaires, etc.) un gage de qualité pour pérenniser la série. Le scénario de Nicolas Jarry se révèle riche en revirements de situation et événements qui relancent l'enquête de manière intéressante et explicite annonçant d’autres albums tout aussi captivants. On retrouve ici la qualité du dessin de Paolo Deplano déjà appréciée dans Mercenaires. Un dessin net et précis qui sert parfaitement la trame d’une série appelée à faire parler d'elle. Les paysages n'ont rien à envier aux personnages et aux scènes d'action, l’ensemble, couleurs comprises des Digikore Studios, offrant un très bon moment de lecture dans cet univers d'heroic fantasy où chacun trouvera les meilleurs ingrédients du genre.SDJ
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Ant-Man
- Par asbl-creabulles
- Le 18/07/2015
Scénario: Nick Spencer et Matteo Casali.
Dessin: Ramon Rosanas et Steve Kurth.
Encrage: Ramon Rosanas et Allen Martinez.
Couleurs: Jordan Boyd et Sunny Sho.
Editeur: Panini Comics France
Dépot légal: Juillet 2015.Histoire:
Ant-Man: Ingénieur électronicien compétent chez Stark Enterprises, Scott Edward Harris Lang, alias Ant-Man, va malgré tout se retrouver en prison pour cambriolage. Ayant payé sa dette envers la société, il pense que les années sombres sont derrière lui, mais le destin en a décidé autrement. Pour sauver sa fille Cassie malade du cœur, il doit absolument contacter une chirurgienne, Erica Sondheim, retenue de force par Darren Cross, un industriel peu recommandable. Redevenu cambrioleur par nécessité cette fois, il dérobe un costume étrange dont il découvre vite les capacités. Il peut réduire sa taille à celle d’un insecte, communiquer avec les fourmis et reprendre sa taille normale à volonté. C’est ainsi qu’il va libérer la chirurgienne, sauvant du même coup sa fille Cassandra. Mais pour éviter la prison, il décide de rapporter le costume à son propriétaire et créateur, Hank Pym (premier Ant-Man), qui va finalement le lui offrir et l’aider à revenir dans le droit chemin. Avec ce costume et ses formidables pouvoirs, Scott fera souvent équipe avec Iron Man et fait désormais partie de super équipes comme les 4 Fantastiques ou les Heros for Hire, voire même les Secret Avengers. Aujourd'hui, pour offrir une vie meilleure à sa fille, il veut à tout prix obtenir le poste de directeur des solutions sécurité chez Stark Industries, sauf que Cassandra a décidé de partir pour Miami. Du coup, Scott va une fois de plus décevoir son ex-femme en déclinant l'offre de Tony Stark pour aller chercher du travail plus près de sa fille
Iron-Man: Pendant ce temps Iron-Man fait face à un un artefact extraterrestre très ancien, un robot géant qui ressemble, en plus grand, à Ultimo, celui que Mandarin avait réussi à contrôler pendant un certain temps et qui a fini démantelé au S.H.I.E.L.D.. Mais cette fois il n'y a pas de Mandarin dans les environs et Iron-Man semble être le seul a éradiquer cette menace même si, pour ce faire, il se voit contraint d'utiliser une nouvele arme... alien..
Mon avis:
Mon avis: Le mensuel Ant-Man est disponible chez Panini Comics depuis le 3 juillet, précédant de peu la sortie tant attendue dans les salles de cinéma du film éponyme réalisé par Payton Creed (à voir de préférence en 3D). Grâce à ces sorties quasi simultanées, Ant-Man semble bien devenir un géant dans l'univers Marvel qui l'avait jusqu'ici un peu mis au second plan. Dessiné par Ramon Rosanas, Scott Lang, alias Ant-Man, reprend une nouvelle vie avec cette nouvelle série ! Pour ceux qui ne le sauraient pas, Scott Lang endosse l'identité d'homme-fourmi depuis pas mal d’années déjà puisqu'il est apparu pour la première fois dans Avengers n°181 publié en 1979. Depuis, il en a fait du chemin et Nick Spencer lui ouvre les portes d'une série régulière avec l'aide du dessinateur espagnol, Ramon Rosanas. Comme à son habitude le personnage est sympathique bien qu’un peu maladroit, mais toujours prêt à tout faire pour sa fille Cassandra, ce qui l’entraîne souvent dans des situations rocambolesques. Grâce à son talent, Ramon Rosanas nous en donne une magnifique adaptation graphique, nous offrant un album plein de bonne humeur communicative avec des dessins nets et précis. Rosanas donne vie à ce nouvel Ant-Man avec toute l'énergie possible, ce qui devrait l’aider à trouver sa voie auprès du public et permettre à sa propre série de perdurer. Si ces deux auteurs restent à la barre, l'homme-fourmi risque bien de nous surprendre et de nous entraîner dans de belles et grandes aventures.
SDJ
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Le Trône d'Argile
- Par asbl-creabulles
- Le 17/07/2015
Tome 6: La Geste d'Orléans
Scénario: France Richemond
Dessin: Théo
Couleur: Lorenzo Pieri
Editeur: Delcourt
Histoire de l'album: 1429, en route pour Chinon, Jeanne d’Arc doit passer près de la cité d'Orléans, qui protège encore ce qu’il reste du Royaume de France. Tout doit être mis en œuvre pour qu'elle vienne dans la ville y raviver la foi des habitants soumis au joug de l'ennemi anglais. Tanneguy est chargé de rassurer la reine sur le rôle important qu’elle va devoir jouer sur le front. Jeanne devant être reçue en audience par le roi Charles VII, le Conseil convient de lui tendre un piège. Le jour dit, l’un des membres de la cour prend la place du souverain sur le trône pour vérifier que Jeanne est bien l'envoyée de Dieu. Mais Jeanne reconnaît immédiatement le roi dans l’assistance et, se prosternant à ses pieds, lui délivre le message qu'elle a reçu de dieu "Vous êtes le véritable, le seul héritier de France, le fils légitime du roi Charles le Sixième", gagnant ainsi sa confiance. Pour vaincre les Anglais, il faudra rendre le royaume au roi du ciel. Et pour convaincre tout le monde, elle devra se rendre à Poitiers pour y subir les questionnements des plus grands théologiens du roi. Elle sera finalement nommée chef de guerre pour mener l'armée au secours d'Orléans et chasser du même coup les Anglais des villes voisines pour garantir la sécurité de la cité.
Mon avis: Avant-dernier tome de cette saga historique autour de la Guerre de Cent Ans où l'on découvre celle que l’on surnommera bientôt la "Pucelle d’Orléans" en salvatrice et libératrice de la ville et de ses environs. L’histoire est menée à toute allure avec une fluidité narrative assez déconcertante. Sur un scénario bien construit ni trop didactique ni rébarbatif, France Richemont rend cette période de l'histoire de France absolument captivante.Les dessins de Théo Caneschi (Le Pape Terrible également publié chez Delcourt) sont détaillés, fouillés, généreux, le trait est précis, tout ce qu'il faut pour illustrer le côté épique de cette fresque historique. La mise en couleurs de Lorenzo Pieri vient encore rehausser la qualité des illustrations, à commencer par la magnifique couverture de ce tome 6. Une série Delcourt vivement recommandée aux amateurs du genre.
sdj
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Sherlock Holmes Society
- Par asbl-creabulles
- Le 15/07/2015
Tome 1: l'affaire Keelodge.Scénario : Sylvain Cordurié.Dessin : Stéphane Bervas.Couleurs : Jean Bastide.Lettrage : Sylvain Cordurié.Couverture : Ronan Toulhoat.Editeur : Soleil Productions.Collection : 1800.Dépot légal : Mai 2015.Histoire:Quartier londonien de Whitechapel, 10 juillet 1894. Sherlock Holmes est enfin de retour après une longue absence de près de trois ans. Il n’a pas hésité à se faire passer pour mort en simulant sa disparition aux chutes du Reichenbach au terme d’un violent combat avec James Moriarty. Scotland Yard se réjouit de son retour et de sa participation, avec l'aide de son inestimable ami et collègue, le docteur Watson, à la capture de Clive Long, un imitateur de Jack l'éventreur se faisant passer pour le célèbre criminel. Mais c’est une autre mission qui va retenir toute son attention. Son frère lui demande d'enquêter sur une étrange épidémie survenue à Keelodge en Irlande du Nord. C’est en voyant Watson effondré d'apprendre que son amie de longue date, Rebecca Jones, dont il n’a aucune nouvelle était en mission sur les lieux contaminés que Sherlock Holmes accepte de s’en charger. L’épidémie a déjà fait de nombreuses victimes... ou plutôt transformé ses victimes en morts-vivants affamés et ultra violents. Leur mission? Essayer de retrouver Rebecca si toutefois elle est encore en vie, déterminer les causes de l’épidémie, vérifier s'il y a des survivants et rapporter des éléments de preuve de ce qui est sans aucun doute une scène de crime d'une ampleur sans précédent.Mon avis: Voguant sur la mode actuelle des zombies, cette mission de Sherlock Holmes vaut le détour dans la mesure où elle propose une autre approche du thème maintes fois exploité depuis le succès toujours d'actualité de la série événement Walking Dead, tant en bande dessinée que dans sa version télévisée. Sur fond d'enquête policière, nous assistons à une véritable compétition entre deux frères à l’intelligence hors normes, sans oublier le lien historique unissant Holmes et Watson. Sherlock Hommes Society nous révèle un détective plus sombre et plus énigmatique que d’ordinaire et un Watson un peu blessé de n'avoir reçu aucune nouvelle depuis la mort supposée de son ami. La lecture est aisée et retient vite l’attention. Cordurié réussit à nous accrocher et j'attends avec impatience le tome 2 dont la sortie est prévue fin août.Au dessin, Stéphane Bervas (2021) nous plonge dans l’ambiance de cette fin de 19è siècle, avec une atmosphère sombre faite de rebondissements et d’intrigues collant parfaitement à l'enquête que mènent notre célèbre détective et son collègue. Les personnages et l'action sont mis en valeur, si besoin en est, par le coloriste Jean Bastide qui en alternant les teintes froides et chaudes donne encore plus de tonus à cette nouvelle série parue dans la collection 1800, qui bénéficie d’un nouvel habillage, avec une couverture pour cet album de Ronan Toulhoat.SDJ