Chroniques
Quelques-unes des BD qui nous ont le plus marqués.
N’y voyez aucun a priori, aucune prise de tête, aucune volonté de gonfler nos egos mais tout simplement l’envie de vous faire partager nos impressions de lecture.
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CES GENS-LÀ
- Par asbl-creabulles
- Le 23/02/2017
Scénario: Terreur Graphique
Dessin: Terreur Graphique
Couleurs: Terreur Graphique
Editeur: Dargaud
Dépot légal: Janvier 2017.
Ces Gens-là est un recueil de pages qui ont été publiées en lien avec l’actualité dans Libération.fr : une histoire ou une situation avec une chute comique à chaque page.
Les thèmes abordés sont tout public et actuels couvrant le travail, les vacances, l'éducation, la perte de repères…
Comme Lauzier et Bretécher, Terreur graphique accorde une grande importance au texte : « ni décor ni case, juste des personnages qui discutent ».
Le dessin est simple et efficace. L’auteur utilise peu de couleurs (aquarelle) et se concentre sur l’essentiel : les mots.
La comédie humaine de Terreur graphique est percutante et amusante. En se servant souvent d’expressions toutes faites et de stéréotypes, l’auteur nous fait sourire et souvent rire avec les absurdités graves de notre société.
L’auteur continuant à publier actuellement dans Libération.fr, il y aura vraisemblablement un deuxième tome.
MDC
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DES ESPACES VIDES
- Par asbl-creabulles
- Le 21/02/2017
Scénario: Miguel Francisco Moreno.
Dessin: Miguel Francisco Moreno.
Couleurs: Miguel Francisco Moreno.
Editeur: Delcourt collection Mirages.
Dépot légal: Janvier 2017.
Nombre de pages: 120.« Un jour, peut-être, tu te poseras des questions sur ta famille. Mais si je ne suis plus là pour y répondre et dissiper tes doutes, toutes les histoires que mon père m’a racontées, et toutes celles que son père lui a rapportées tomberont dans l’oubli. Et nous disparaitrons avec ses histoires pleines d’espaces vides et des silences qui en disent plus que des paroles.»
Récit semi-autobiographique et quête introspective sur le passé familial et ses souvenirs égarés, perdus ou cachés.
Synopsis :
Un après midi, les questions posées par son fils donnent à l’auteur ou son alter-ego, l’envie d’écrire l’histoire familiale.
Dans « Des Espaces Vides », Miguel Francisco nous entraine dans des va-et-vient réguliers entre passé (la guerre civile espagnole) et présent (son installation à Helsinki).
Miguel Francisco nous propose, sur 120 pages, un séduisant roman graphique sur la transmission familiale.
Pour un premier album, l’auteur fait preuve d’une excellente structuration du récit. Dans un style semi-réaliste, dynamique et fluide, Moreno retranscrit et découpe parfaitement son histoire intime.
Un album touchant et sincère, très bien narré !
Biographie :
Miguel Francisco est né en 1968 près de Barcelone. Il vit actuellement à Helsinki. Dès 1984, à seize, il commence à travailler pour les Éditions Bruguera. Illustrateur, caricaturiste, il est aussi directeur artistique dans de grandes entreprises de jeux vidéo et d’animation. Il est connu dans le milieu pour son rôle de concepteur des personnages principaux de la célèbre série animée Angry Birds.
MDC
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DUKE
- Par asbl-creabulles
- Le 12/02/2017
Tome 1: La boue et le sang.
Scénario: Yves H.
Dessin: Hermann
Couleur: Hermann
Editeur: Le Lombard.
Nombre de pages: 56.
Dépot légal: Janvier 2017.
Histoire:
Okden, Colorado, 1866. Mullins, le propriétaire de la mine d’or où travaillent la plupart des hommes de la ville dans des conditions déplorables et pour des salaires de misère se croit au-dessus des lois. Agissant à ses ordres, McCaulky et ses hommes se croient eux aussi tout permis sous prétexte qu’il tient la ville quasiment tout entière sous sa coupe. Ayant découvert qu’un mineur, Aurelio Cummings, dérobait des pépites d’or par petites quantités, McCaulky et sa clique se présentent chez lui et saccagent sa maison. Lorsque son épouse et sa fille se mettent en travers de leur chemin, McCaulky n’hésite pas à les tuer de sang-froid. En ville, tout le monde connaît le nom de l'assassin, mais personne n'ose le dénoncer ni se rebeller. Sur le lieu du crime, le Marshal Sharp est vite rejoint par le shérif adjoint Duke qui n'accepte plus de laisser McCaulky et ses hommes agir à leur guise sur ordre de Mullins sous prétexte qu'ils détiennent la mine. Cette fois, c'en est trop. Ils s’en sont pris à une femme et sa gamine et le temps est venu d’agir. De leur côté, les amis d'Aurélio ont décidé de l'aider dans une quête de vengeance et l'accompagnent au "Crimson Lily", le saloon de la ville, où ils sont certains de trouver McCaulty et sa bande. Contre toute attente, leur action va vite tourner court car les événements ne se déroulent pas vraiment comme ils l’espéraient.Mon avis: Après plusieurs one-shots, Hermann nous revient sur un scénario de son fils cette fois pour une série et qui plus est dans le genre western ! Ce premier tome nous présente les personnages les plus récurrents et succulents de ce qui s'annonce comme un western de très bonne facture. Je crois qu'il manquait à Yves H. une nouvelle corde à son arc. Cette fois, il la tient et c'est ce qui pouvait lui arriver de mieux. Il était difficile pour lui dans les one-shots de cerner et d'approfondir ses personnages, de développer une intrigue, d’en maîtrises les tenants et aboutissants. Pour Yves H., mais aussi pour son père, les êtres humains ne sont pas vraiment bons ou mauvais à 100%, blancs ou noirs, mais tous un peu gris. Le format de la série donne le temps de faire connaissance avec les personnages tout en passant des moments d'aventures sombres et durs mais toujours avec une touche plus ou moins importante d'humanité.
Hermann peut enfin prendre ses personnages en main, redessiner du western comme il l’aime, des héros aux gueules fortement typées, sévères, patibulaires comme on devait certainement en rencontrer dans ce monde dur et sans pitié. Ses paysages sont de toute beauté, mélangeant plusieurs techniques de mise en couleurs dont l'aquarelle. Les cow-boys, les chevaux, les plaines, les personnages, les armes sont très réalistes, avec juste ce qu’il faut de "pin up" pour la véracité du récit. Ce faisant, le lecteur reste concentré sur l'histoire qui n'en doutons pas un instant va marquer le monde de la BD comme l'ont fait d'autres grands titres du genre notamment Blueberry, Comanche, W.E.S.T, Bouncer, Durango ou plus récemment Undertaker ou Stern. "Duke" devrait sans aucun doute se tailler une place de choix sur le marché de la BD de genre.
SDJ
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STERN 2
- Par asbl-creabulles
- Le 08/02/2017
Tome 2: la cité des sauvages.
Scénario : Frédéric Maffre
Dessin : Julien Maffre
Couleurs : Laure Durandelle & Julien Maffre
Editeur : Dargaud
Dépot légal : Janvier 2017
74 pages. (note: 62 pages pour Stern 1)Dans le premier volume « Le croque-mort, le clochard et l’Assassin », on découvrait Elijah Stern, un croque– mort, antihéros attachant, menant une enquête policière dans une petite ville du Kansas. Frédéric Maffre nous proposait alors, un scénario noir et fouillé mis en images dans de superbes décors western, par son frère Julien . Elijah Stern est l’antithèse du fossoyeur Jonas Crow (Undertaker). C’est un personnage à l’allure fragile, grand et vouté à la fois et surtout ce croque–mort atypique est un érudit qui aime la littérature.
Dans ce second opus, Stern décide, à contre cœur d'aller à Kansas City, où se trouve une VRAIE librairie. Détroussé dès son arrivée, de son argent, de sa mule et de ses bottes, Elijah se lance à la recherche de ses agresseurs. Cette nouvelle histoire se déroule dans un Kansas city peuplé de losers et de cinglés : « La cité des sauvages ».
Je vous conseille cette nouveauté des frères Maffre, qui après un premier album calme et relativement posé, nous offre une bd déchainée ou l’on y rencontre un tas de marginaux plus cinglés et survoltés les uns que les autres.
Une bd intelligente et humaine sortant des sentiers battus du western. Les décors de Julien Maffre sont bien rendus et les illustrations des nombreuses bagarres et mêlées particulièrement réussies. Tous les personnages sont travaillés et la mise en couleurs splendide.
Pour terminer, pour les nuls.. Origine supposée du mot : …pour s'assurer de la mort d'une personne et dans la hantise d'enterrer un vivant, la personne, chargée de la mise en bière du cadavre, mordait le petit doigt du défunt; d'où le nom de "croque-mort".
MDC
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UNDERTAKER 3
- Par asbl-creabulles
- Le 07/02/2017
L'Ogre de Sutter Camp.
Scénario : Xavier Dorison.
Dessin: Ralph Meyer.
Couleurs : Caroline Delabie et Ralph Meyer.
Edition : Dargaud.
Dépot légal : Janvier 2017.Histoire:
A présent Jonas Crow s’est associé avec la belle Rose Prairie et une émigrée chinoise nommée Lin. A priori, leur trio a tout pour fonctionner. En effet, Jonas tient la mini-entreprise d’une main ferme, Rose assure un contact chaleureux grâce à son attitude avenante et Lin est parfaite pour s'occuper de tous les aspects matériels, financiers et business. Une nouvelle opportunité va même s'offrir à eux chez les Wardwick qui ont besoin des services d'un croque-mort. Mais ils étaient loin de se douter qu’ils vont y retrouver une vieille connaissance, le colonel Charley Wardwick qui a connu Jonas lors de la guerre de Sécession sous le nom de Strikland. Le colonel lui apprend que "l'Ogre de Sutter Camp" est toujours en vie et qu'il détient son fils que l’on croyait mort. Déstabilisé par cette rencontre et le souvenir de cet Ogre, Jonas se retrouve embarqué dans une bagarre. Avec ses deux coéquipières, ils sont chassés de la propriété des Wardwick, perdant de fait leur premier client. En cherchant à en savoir davantage sur l'Ogre de Sutter Camp, Jonas va déclencher une chasse à l'homme pour retrouver celui qu'il croyait mort depuis longtemps et qui aujourd'hui se fait appeler Docteur Quint.
Mon avis: Un troisième tome annonciateur d’une série de très bonne facture si le niveau de qualité demeure constant. Xavier Dorison maintient le suspense avec ce western certes classique mais très captivant, entraînant et bourré de rebondissements. Le scénario retient notre attention car dès que l’on pense être face à une situation prévisible, l’intrigue et les personnages nous offrent au contraire une situation tout à fait inattendue, et ce tout au long du récit même si la fin n’en est pas réellement une puisque cette aventure est prévue en deux albums.Au dessin, Ralph Meyer nous offre avec ce western une nouvelle facette de son talent déjà très fécond (Berceuse assassine, Ian, XIII Mystery, Page Noire, etc.). Le résultat est bluffant de qualité. Meyer semble prédestiné pour le western. Peu de dessinateurs arrivent à ce niveau, notamment pour les décors, les chevaux ou les costumes mais surtout pour la mise en scène digne des meilleurs films de la grande époque du genre ou des meilleures séries BD (dessinées par Giraud, Hermann ou Rossi notamment). Les dessins à l’encrage bien fourni sont agrémentés de couleurs magnifiques et efficaces dont la réalisation est due à Caroline Delabie mais aussi Ralph Meyer en personne. Une BD à mettre entre toutes les mains, des passionnés du genre bien sûr, mais pas seulement !
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GROENLAND VERTIGO
- Par asbl-creabulles
- Le 07/02/2017
Groenland Vertigo
Scénario et Dessin : Hervé Tanquerelle
Mise en couleurs : Isabelle Merlet
Editeur : Casterman (prix 19 euros)
Dépôt légal : janvier 2017.
Une fiction autobiographique entre aventure et humour.
« Invité à participer à une expédition danoise au Nord-Est du Groenland, Georges Benoît-Jean, dessinateur maladroit et angoissé, va devoir s'adapter aux situations les plus rocambolesques. Attention, le vertigo arctique n'est jamais bien loin ! Une comédie d'aventure inspirée de faits réels qui rappelle autant la fantaisie des Racontars de Jørn Riel que l'intemporalité de Hergé. » source Casterman.com
En voilà, un album bien plaisant , qui sent bon l’air du large et les embruns. Un récit très frais (on n’en attend pas moins d’un récit se déroulant entre les icebergs
Sur une centaine de planches, Tanquerelle nous relate les péripéties de Georges au Groenland.
Cette autofiction, mélange de réalisme et de burlesque présente de nombreuses références à Tintin et ses personnages .
Au niveau du dessin, l’auteur et dessinateur nous propose de magnifiques cases mélangeant trait et lavis . Superbe mise en couleurs par réalisée Isabelle Merlet
Le style et le découpage de la bd, de facture assez classique et la bd , trouve logiquement sa place dans le catalogue Casterman 2017.
MDC
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HELLSPAWN
- Par asbl-creabulles
- Le 06/02/2017
Intégrale.
Scénario : Brian Michael Bendis et Steve Niles d'après le personnage de Todd McFarlane.
Dessin: Ashley Wood et Ben Templesmith.
Encrage : Bill Sienkiewicz.
Couleurs : Ashley Wood et Ben Templesmith.
Couverture : Ben Templesmith.
Traduction : Alex Nikolavitch.
Edition : Delcourt Comics.
Dépot légal : Janvier 2017.Histoire:
Al Simmons a été exécuté alors qu'il était agent du gouvernement. En enfer, il a réussi à pactiser avec le démon Malebogia dans le but de revenir sur terre auprès de sa femme mais les plans du démon ne vont pas du tout aller dans le sens que Simmons prévoyait. En effet, il va revenir sur terre sous les traits de Hellspawn en ayant pour mission de réunir une armée. Il décide alors d’utiliser les pouvoirs qui lui ont été donnés pour contrer cette malédiction, en particulier après avoir vu, entre autres, un révérend extrémiste prôner la violence envers les noirs, les juifs et les homosexuels, une jeune fille athée discuter avec un étranger ayant les traits d’un clown plutôt étrange, un père de famille prenant du plaisir à aller voir des films pornos, des internautes dialoguant sur la capture d’un Hellspawn ou relatant la réincarnation de Gengis Khan en se félicitant qu'une guerre entre le ciel et les enfers soit déjà bien entamée.
Al Simmons, le nouveau Hellspawn, est bien décidé à punir et châtier les vrais coupables, tous ces démons qui rôdent et manipulent les gens dans l'ombre afin de les réexpédier à leur véritable place, c’est-à-dire en enfer. Malheureusement pour lui, les cieux ne considèrent pas vraiment Hellspawn comme une bénédiction et décident d’envoyer leurs propres soldats, des anges guerriers, contre lui. Nous voici plongés dans une guerre qui dure depuis l'origine du monde tel que nous le connaissons, sombre, complètement fou et pervers.
Mon avis: Si vous avez aimé le Spawn de Todd McFarlane et son univers et que vous n'avez pas peur de changer de style graphique, cette intégrale est faite pour vous. L'ambiance sombre, ténébreuse et lugubre qui s’en dégage vous (re)plongera tout de suite dans l’univers infernal et horrifique dans lequel évolue Hellspawn. Sur un scénario plus sombre encore que sa série-mère, Brian Michael Bendis et Steve Niles se jouent des limites entrevues dans Spawn. En effet, ici l'enfer est omniprésent sous la forme d’un faux clown, d’un révérend, d’internautes, etc. qui manipulent les esprits et utilisent la perversité humaine, la peur et la haine.
Même s’il faut "s'accrocher" lorsqu’on découvre le graphisme très particulier et assez agressif d'Ashley Wood puis de Ben Tempelsmith, on finit par s'y habituer et s'en imprégner. On voit mal qui d’autre que ces deux auteurs aurait pu restituer un univers aussi sombre, oppressant, machiavélique, oppressant, confus et chaotique avec autant de talent. C’est même avec un certain plaisir qu’on retrouve le style bien particulier de Bill Sienkiewicz comme encreur additionnel sur l'épisode 4.
SDJ
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MÉDICIS
- Par asbl-creabulles
- Le 06/02/2017
Cosme l'Ancien - De la Boue au Marbre
Scénario : Olivier Peru.
Dessin: Giovanni Larusso.
Couleurs : Elodie Jacquemoire.
Edition : Soleil.
Dépot légal : Janvier 2017.Histoire:
Cosme de Médicis est un passionné d’art. Dès qu'il en a l’occasion, il part en quête de manuscrits car il a soif d'apprendre encore et encore. Comme cela l’oblige à s'absenter de Florence, il laisse à son père, banquier de métier, le soin de s'occuper des finances de la famille. En général, sa verve et son franc-parler le tiennent à l'écart de toute incartade. Mais il aurait dû se montrer bien plus méfiant face à la famille Albizzi qui règne sur la ville, en particulier Rinaldo, ainsi que ne cesse de lui répéter Domenico, son ami de toujours. Son père aimerait bien qu'il travaille avec lui à la banque, qu'il cesse ses voyages et se marie avec une belle Florentine. Et pourquoi pas la fille de la famille De Bari car cette union apporterait un soutien supplémentaire non négligeable aux Médicis ? Car ce n’est pas le pouvoir que les Médicis désirent le plus mais l'argent et les relations, unique moyen à leurs yeux de transformer Florence et de faire avancer la cité vers un avenir plus radieux.
Mon avis: Voici la famille des Médicis décortiquée en BD sous la plume d’Olivier Peru. Dans ce premier album, on se retrouve en pleine mêlée opposant les familles Médicis et Albizzi. L'une détient l'argent en exerçant une légère emprise sur tous ceux qui en ont besoin, l’autre détient le pouvoir. Peru nous dévoile les multiples ramifications sur ce qui deviendra au fil du temps une emprise des banquiers Médicis, sur les gens de la rue, sur les représentants de la noblesse, mais aussi sur des créateurs et artistes dédaignés car trop en avance sur leur temps, ainsi que sur les hautes sphères du monde religieux où ils ont su faire preuve de jugement et d’intelligence en plaçant leurs meilleurs pions dans la course vers l’autorité suprême. Petit à petit, Cosme avance avec patience et clairvoyance. Il est le personnage principal plus qu'intéressant et captivant de ce premier album d’une série prévue en cinq tomes consacrés à une illustre famille qui avait une vision à long terme pour la ville de Florence et dont le nom a marqué l’histoire jusqu’à nos jours.
En charge du dessin, Giovanni Lorusso a su donner toute sa splendeur au récit que ce soit pour les costumes, les décors, les nombreux personnages qui s’y croisent mais aussi et surtout pour l'architecture des bâtiments et monuments dont certains inachevés car encore en construction à l’époque du récit comme la cathédrale Santa Maria del Fiore et son célèbre dôme. Ajoutons que la lecture est très agréable grâce aux couleurs harmonieuses et subtiles d'Elodie Jacquemoire qui donnent une belle profondeur au dessin. Manipulations, trahisons, mariages organisés, passion, egos surdimensionnés, quête du pouvoir, têtes mises à prix, tels sont quelques-uns des ingrédients de cette saga qui s’annonce passionnante.
SDJ