Chroniques
Quelques-unes des BD qui nous ont le plus marqués.
N’y voyez aucun a priori, aucune prise de tête, aucune volonté de gonfler nos egos mais tout simplement l’envie de vous faire partager nos impressions de lecture.
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Green Arrow
- Par asbl-creabulles
- Le 24/09/2014
Tome 1 - Machine à tuer.
Scénariste: Jeff Lemire.
Dessinateur: Andrea Sorrentino.
Coloristes: Marcelo Maiolo et Andrea Sorrentino.
Editions: Urban Comics.
Dépot légal: Juillet 2014.Histoire:
Oliver Queen a toujours cru qu'il pouvait compter sur les amis de son père pour que Queen Industries demeure une société saine et solide, à l’image de ce que son père faisait de son vivant. Erreur, car il vient de perdre la majorité et n’en est plus le propriétaire. Alors qu’il est en pleine explication avec Emerson, celui-ci est mortellement atteint par une flèche harpon qui le fait tomber dans le vide sous les yeux d’Oliver. En fait, c’est la société créée par Oliver qui est attaquée, ses amis Jax et Naomi étant tués dans l’explosion qui rase l'étage où Queen Industries avait ses bureaux. Accusé du meurtre d'Emerson, Oliver Queen, alias Green Arrow, va devoir se débrouiller seul pour faire éclater la vérité. C’est un certain LaCroix, surnommé Komodo, qui a tiré la flèche meurtrière, un as en matière d’archerie, fermement décidé à redorer le blason de Queens Industries dont il estime qu’Oliver n'est pas digne. Oliver se souvient que LaCroix était parti avec son père à la recherche de la flèche verte, une flèche Totem du Clan de la flèche qui, dit-on, dotait son possesseur d’immenses pouvoirs. Il décide de suivre les traces de son père et de retrouver Komodo, l’assassin de Jax, Naomi et Emerson. Il en profitera pour combattre le Comte Vertigo. Cette quête va lui permettre d’en apprendre beaucoup sur son père et sa véritable personnalité, sur les secrets qui entourent sa famille et sur le mythe qui tourne autour des Outsiders, ce regroupement de tous les élus des clans comme celui de la flèche verte.
Mon avis:Voici un album riche en révélations sur le nouveau Green Arrow, à mi-chemin entre le héros que les fans de DC connaissent sur le bout des doigts et celui qui apparaît dans la série télé en cours de diffusion. Riche en révélations mais aussi en rebondissements. Jeff Lemire n’hésite pas à accabler Oliver Queen de désagréments divers et variés tout au long de ce premier numéro plutôt violent. Ce reboot ne s'attarde pas trop sur les origines du personnage ni sur le temps passé sur cette île mystérieuse, et c'est tant mieux. Il aborde directement l'affrontement avec les personnages proches de son père ou qui avaient un lien avec lui. Les dés sont jetés pour un deuxième album qui s'annonce aussi intéressant que mouvementé. Les dessins sont convaincants. Des cases aussi endiablées et nerveuses que détaillées font de ce premier tome un incontournable pour ce personnage qui a connu des hauts et des bas tout au long de la parution de ses aventures. Souhaitons que cette fois il atteigne sa cible (je ne pouvais pas m'en empêcher), c’est-à-dire le haut de l'affiche.
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Batman & Robin
- Par asbl-creabulles
- Le 16/09/2014
Tueur né.
Scénariste: Peter J. Tomasi.
Dessinateur: Patrick Gleason.
Coloristes: John Kaliz.
Editions: Urban Comics.
Dépot légal: Juillet 2014.Résumé:
Bruce Wayne n'avait pas vu venir son nouveau rôle de père, chargé de protéger son fils Damian mais surtout de l’éduquer, ni sa relation plus qu'électrique avec ce fils dont il a désormais la garde sans avoir vraiment eu le choix. Car pour la première fois, même s’il a déjà chaperonné d'autres Robin, il ne doit pas apprendre à Damian à se battre ou se défendre mais d’abord à ne pas tuer, à distinguer le bien du mal tout comme la différence entre la simple neutralisation d’un adversaire et son assassinat. Batman doit d’abord et avant tout savoir s’il peut faire confiance à son fils sachant que celui-ci a reçu de sa mère – la fille de Ras Al Ghul – mais aussi de la Ligue des Assassins un entraînement intensif dont l'unique finalité est de tuer dans le but de gravir les échelons. Batman fait tout ce qu’il peut pour se comporter en père digne de ce nom même si Damian ne comprend pas toujours ses réactions et malgré le trouble semé par un certain Morgan Ducard, le fils d'Henri Ducard qui fut l’un des cinq maîtres ayant participé à la formation du jeune Bruce Wayne. Le plus difficile pour Batman est d’enseigner à son fils comment ne pas franchir la limite entre juge et bourreau. A présent, il n'est plus question du célèbre duo de justiciers mais bien d’une relation père-fils. Sur le terrain, alors que la situation se complique chaque jour davantage, Batman n’espère qu’une seule chose, avoir assez de temps pour expliquer à son fils la relation empreinte de violence qu’il a vécue avec Morgan dans le passé.
Mon avis:Ce gros volume permet au scénariste Tomasi Peter de mieux nous faire comprendre à quel point nos deux héros, Batman et Robin, ont besoin de se respecter mutuellement et de se faire respecter, surtout lorsqu’on découvre la manière de vivre et de penser d’un fils certes âgé d’à peine 10 ans mais ayant été élevé comme un tueur par la Ligue des Assassins. Comme on peut le voir, Damian attend de son père Bruce qu'il admire par-dessus tout, même s’il a tant de mal à l’avouer, un signe sinon d'amour du moins de respect et de compréhension de sa part. Mais l’éducation violente qu’il a reçue ne va pas évoluer en un jour. Batman a donc du pain sur la planche car il sait qu'à la moindre faille, Damian risque de replonger dans ses plus obscures profondeurs d'âme.
Gleason Patrick nous propose un dessin qui bien que sombre ou noir demeure empli de finesse et de dynamique mais aussi de testostérone quasi indispensable dans l’univers de Batman. Les scènes de combats sont toujours aussi efficaces comme dans la majorité des séries actuellement publiées par Urban Comics.
Voici un album qui se lit avec plaisir et qui figurera sans conteste dans les indispensables de cette nouvelle collection qui n'en finit pas de nous étonner par la qualité de ses publications.
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Spider-Man.
- Par asbl-creabulles
- Le 08/09/2014
1602.
Scénariste: Jeff Parker.
Dessinateur: Ramon Rosanas.
Coloriste: Ramon Rosanas & Jim Charalampidis.
Editions: Panini Comics.
Dépot légal: Juillet 2014.Histoire:
En ce début de 17e siècle, en l’an 1602 pour être plus précis, Peter Parquaugh, un immigrant venu rejoindre le nouveau monde comme apprenti de Fury, l’espion de la Reine Elisabeth, est piqué par une araignée qui lui transmet des pouvoirs extraordinaires. Avec sa petite amie Virginia Dare, une métamorphe, ils sont décidés à unir leurs pouvoirs pour combattre Norman Osborne sur les terres des indiens Chowanocs. Mais les événements vont faire que Virginia se retrouvera seule pour aller chercher de l'aide auprès de son père, le Gouverneur Dare. Finalement capturé, Osborne sera confié à Peter Parquaugh, chargé de le surveiller à bord du Mayflower durant leur voyage de retour vers l'Angleterre où Osborne doit être traduit en justice. Au cours du voyage, ce dernier va tenter en vain de dresser l'équipage contre Peter en prétextant que ses pouvoirs attirent la malédiction sur le Mayflower. Ayant sauvé le navire d’une attaque de pirates menés par le Capitaine Wilson Fisk et son bras droit dit "Le Tireur", Peter sera en fait acclamé par l’équipage. Finalement, c'est en Angleterre que les choses vont se compliquer pour Peter qui va devoir affronter Fisk et le Tireur bien décidés cette fois à prendre leur revanche ainsi que le baron Octavius et autres lézards et monstres génétiquement modifiés en tous genres.
Mon avis:
Voici une version pour le moins originale de Spider-Man, revu et corrigé par nos amis Jeff Parker et Ramon Rosanas. Au dessin, Rosanas s’est efforcé de rester fidèle aux costumes, décors, navires, armes, etc. de l’époque de telle sorte que l’action située au 17e siècle se déroule selon un rythme bien actuel et ressemble le plus possible à notre époque, nous offrant ainsi un ensemble tout à fait crédible. Il a utilisé des costumes d'époque pour les personnages, y compris pour la tenue de Spider-Man tout en lui donnant suffisamment d’agilité lors des combats. Les rebondissements vont bon train et les scènes d’action ne manquent pas tout au long du récit. Jeff Parker réussit une transposition efficace du personnage de Spider-Man et lui insuffle une dose suffisante d'adrénaline qui rend ce récit 100% Marvel attrayant, venant ainsi compléter de manière intéressante la série déjà réussie des "1602".
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La Saga de Ra's Al Ghul
- Par asbl-creabulles
- Le 31/08/2014
La Saga de Ra's Al Ghul.
Scénariste: Barr Mark W., O’Neil Dennis
Dessinateur: BREYFOGLE Norm, BINGHAM Jerry et Tom GRINDBERG.
Coloristes: BREYFOGLE Norm, BINGHAM Jerry et Tom Grindberg.
Editions: Urban comics
Dépot légal: Juillet 2014.Résumé:
Ra’s Al Ghul, le père de Talia avec qui Batman a eu un fils prénommé Damian, est à la tête d'une des plus grandes organisations criminelles internationales qui sévit depuis des décennies voire des siècles. Mais quel est donc son secret? Sans aucun doute sa longue expérience due à sa longévité qu’il entretient grâce aux puits de Lazare depuis qu’il a découvert qu'il pouvait s’y régénérer de ses blessures, même fatales, à condition toutefois qu'il ne soit pas mort avant de s'y plonger. Est-ce un prophète ou un démon ? A chacun d’en décider. En tout cas, lui aura combattu ses démons dans ces puits d'énergie en frôlant à moult reprises la folie et la mort. Batman connaît son secret car il a réussi à se procurer la copie d'un manuscrit racontant l'histoire de Ra's Al Ghul. Mais c'est bien plus tard que les deux hommes se rencontreront comme adversaires ou comme partenaires selon que l'affaire les oppose ou les réunit, par exemple pour combattre l’homme qui cherchait à détenir les secrets de la pluviculture en engageant comme homme de main un dénommé Qayin, qui a assassiné la seule femme que Ra’s Al Ghul ait jamais aimé. Une chose est sûre, depuis que Talia a piégé Batman et enfanté Damian, des liens familiaux unissent ces deux hommes au caractère bien trempé et dotés d’aptitudes physiques exceptionnelles.
Mon avis. Ra's Al Ghul, l’un des personnages forts de l'univers de Batman, est largement mis en valeur dans ce bel album volumineux, chose tout à fait normale pour un tel protagoniste haut en couleurs et au passé dramatique (comment pourrait-il en être autrement lorsqu'on est censé avoir plus de 500 ans !). Cet album s'imposait donc car il nous permet enfin de mieux comprendre les liens qui ont toujours existé entre Batman, Ra’s Al Ghul, sa fille Talia et son petit-fils Damian, fils de Batman. La construction de l’album est un peu déroutante en raison de l’alternance brutale entre les différentes époques de la vie de Ra's Al Ghul, même si les changements de style entre les divers dessinateurs nous apportent une aide appréciable. La première partie nous propose un dessin du plus bel effet qu’on croirait réalisé au crayon de Norm Breyfogle. Les deux sections suivantes de Jerry Bingham et de Tom Grindberg sont plus classiques mais ne dénotent en rien grâce à la qualité du dessin.Une réussite une fois de plus pour Urban Comics!
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Elfes. Tome 6.
- Par asbl-creabulles
- Le 28/08/2014
La mission des Elfes Bleus.
Scénariste: Jean-Luc Istin.
Dessinateur: Kyko Duarte.
Coloristes: Diogo Saïto.
Editions: Soleil.
Dépot légal: Juin 2014.Résumé:
Un danger plane au-dessus de Borduria, à Aspen pour être plus précis. De puissants guerriers sont massacrés ou disparaissent sans laisser aucune trace. Le danger est tel qu’il faut solliciter l'aide d’Aamnon, roi des Elfes bleus, pour élucider ce mystère. La menace s'amplifie encore après l’échec de la première mission ordonnée par le roi, l’équipe envoyée n’ayant plus donné aucune nouvelle. Le roi Aamnon a compris que tant qu’on n’aura pas une idée du danger sur place, personne ne prendra le risque d'y aller. C’est pourquoi il décide d'envoyer son meilleur élément, Lanawyn, enquêter sur ces disparitions. Lorsqu’il disposera de son compte rendu à son retour, il enverra les Yrlanais. Lanawyn se charge alors de constituer une équipe d'élite regroupant les meilleurs éléments qu'elle pourra trouver comme Nerrom, un ork nécromancien; Oriann, un soldat passé maître dans l'art du combat; une des soeurs des sens, Laewyn, qui n'est autre que la fille de la grande prêtresse douée de pouvoirs psychiques,notamment le don de divination; enfin, et non des moindres, le commandant Tunnga. La mission presse surtout lorsqu'ils rencontrent le soldat Dann qui rapporte ce qui semble être la confirmation du danger.Mon avis:
Cette série n'en finit pas de m’étonner. Ayant en tête que chaque album se suffit à lui-même, quelle bonne surprise de découvrir cette seconde volée d’Elfes avec les mêmes auteurs. La qualité est toujours au rendez-vous. Le scénario est un véritable concentré d'idées pour créer des one shots (même si j'ai de plus en plus de mal à ne pas m’imaginer que ces séries vont pas finir par s'entremêler et produire un enchaînement de causes à effets à l'avenir). Quant au dessin de Kyko Duarte, il est extraordinaire, révélant des découpages percutants et une mise en scène exécutée avec un soin minutieux. Capable d’aborder des styles très différents, ce dessinateur ne cesse de me surprendre et de m'étonner par son efficacité (cf. Dans la paume du diable, World War Wolves, etc.). La mise en couleur respecte parfaitement son travail et réussit même à l'embellir, si c'est encore possible, en lui donnant davantage de profondeur dans chaque case, ce qui, je tiens à le souligner, est assez rare.
Nous abordons le deuxième cycle en quelque sorte, mais pour approfondir chaque personnage et chaque race il en faudra bien plus et c'est tant mieux car il y a de la matière en réserve !
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Vertiges de Quito
- Par asbl-creabulles
- Le 27/08/2014
Vertiges de Quito.
Scénariste, dessin et couleur: Didier Tronchet.
Editions: Futuropolis.
Dépot légal: Août 2014.Résumé:
Accompagné de sa femme Anne, de son fils Antoine et du chat de la famille, l’auteur a prévu un voyage d’un an en Équateur, dans ce pays aux paysages uniques situé entre la Colombie, le Pérou et la Colombie. Au final, leur séjour va durer trois ans. Après coup, ne prévoir qu’une année pour explorer cette partie du continent sud-américain paraît dérisoire. Car il y a beaucoup trop à voir, à découvrir et surtout trop de personnes au charisme incontournable ou inoubliable à rencontrer et à connaître. Les voici à Quito, la capitale. Perchée à 2800 mètres d’altitude, Quito donne le vertige au pied du volcan Guagua Pichincha qui la domine encore de ses 2000 mètres. Bâtie presque à la verticale et traversée par une seule rue qui serpente à travers la cité, la ville qui se situe sur une ligne de failles est parfois agitée de tremblements de terre comme en 1997. La ville surprend aussi par le survol d’avions qui rasent les toits des maisons ou s’y écrasent parfois comme celui tombé sur l’immeuble situé tout près de l’endroit où la famille séjourne. D’autres événements vont survenir comme cette scientifique française ayant reçu deux balles dans le thorax qu’on va laisser mourir sur un brancard à l’hôpital car elle n’a pas de sécurité sociale. Puis va venir la découverte d’autres horizons comme l’immense forêt amazonienne qui du coup leur semble bien plus paisible et moins risquée et où ils vont faire la connaissance des indiens, ou plutôt des indigènes comme Anne va le faire remarquer à l'auteur, ou comme le plus grand lac salé au monde. Plus rien ne semble les effrayer, pas même une surprise de taille: le diable !
Mon avis:Un album surprenant de vérité, de réalisme et de beauté humaine même si celle-ci frôle parfois l'horreur, le surnaturel ou la mort. D'autres auraient fui sans se retourner, mais Didier Tronchet nous rapporte sa vision des choses avec tellement de talent et d’enthousiasme qu’on en redemande. Trois histoires, trois lieux, trois périodes, un véritable concentré d'événements vécus en si peu de temps, là où une vie entière ne suffirait pas à d'autres. Émouvant, surprenant, souvent drôle et brillamment illustré et colorié, cet album nous fait penser que la vie à Quito n'est pas aussi dure qu’on le dit et surtout qu'on n’en profite pas assez. Mais à la différence de nous qui souvent ne découvrons la valeur des choses que lorsque nous les avons perdues, là-bas ils en ont conscience et vivent leur vie à chaque instant au lien de baisser les bras. Un hymne à la vie, voilà ce que pourrait nous enseigner cet album.
Alors, profitons du moment présent et vivons la vie dès maintenant ! -
Kogaratsu tome 13
- Par asbl-creabulles
- Le 21/08/2014
Tome 13: Taro.
Scénariste: Bosse.
Dessin et couleur: Michetz.
Editions: Dupuis.
Dépot légal: Juillet 2014.Résumé:
Dans le Japon du XVIIe siècle, Kogaratsu est invité à prendre le thé par son commanditaire qui vient de lui confier pour mission d'enlever un enfant lors de la cérémonie des lanternes. A son immense surprise, celui-ci n'est autre qu’Ishi qu’il a bien connue par le passé. Ishi a été contrainte par son oncle, le shogun, d’épouser Bando. De cette union naîtra Taro. Pour Bando, les affaires vont de mal en pis à cause d’une mauvaise gestion de ses avoirs et en raison de la guerre. Il se retrouve obligé de demander de l'argent à ses parents mais, en contrepartie, ceux-ci exigent que Taro leur soit confié jusqu'au remboursement intégral de la dette. En fait, l'appât du gain va venir compliquer les retrouvailles de Taro avec ses parents, poussant Ishi a demander son aide à Kogaratsu. Mais Taro est très bien gardé contraignant Kogaratsu à faire appel à toutes ses aptitudes non seulement de combattant hors pair mais aussi de fin
stratège.
Mon avis:Quatre ans d’attente pour tenir entre mes mains cet album que je me suis surpris à lire tout aussi agréablement que les tomes précédents. Certains seront peut-être déçus, s’attendant à un scénario plus compliqué, plus sophistiqué. Personnellement, je ne le suis pas. Michetz et Bosse restent fidèles à eux-mêmes et gardent ce même respect pour le Japon du XVIIè siècle sans en faire des tonnes pour épater la galerie. Voici un album dans la continuité des précédents, c'est-à-dire dans le respect des traditions, coutumes et codes d'honneur avec des rivalités de maîtres, des combats de samuraïs et de ronins, sans oublier la présence de femmes aguerries ayant du tempérament et au caractère toujours bien trempé. Au final un album bien mené, simple et efficace comme d’habitude. Tout simplement du pur Kogaratsu comme on l'aime.
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Aquaman
- Par asbl-creabulles
- Le 11/08/2014
Aquaman 3, La mort du Roi.
Scénariste: Geoff Johns
Dessinateur: Paul Pelletier.
Coloristes: Rod Reis.
Editions: Urban comics
Dépot légal: Juin 2014.Résumé:
Plus connu sous le nom d'Aquaman, le roi des sept mers, Arthur Curry a maintes fois combattu au sein de la JLA. Il a ainsi dû affronter Orm Curry, son propre demi-frère, pour sauvegarder la paix entre le peuple de la Terre et celui d'Atlantide, finissant par monter sur le trône d'Atlantide bien malgré lui et très loin d’avoir le soutien de la majorité du peuple qui vouait en réalité une confiance aveugle à son demi-frère. Car Arthur a été manipulé par Vulko, son conseiller principal, qui lui est aveuglément dévoué et convaincu d’agir au mieux, persuadé que c'était la meilleure solution pour Aquaman et son peuple. Mais à peine Aquaman a-t-il endossé son rôle de roi qu’il va devoir faire face non seulement à des humains devenus belliqueux envers son espèce depuis que celle-ci s'est attaquée à la Terre, mais aussi à plusieurs de ses proches qui conspirent contre lui. Aquaman n'est pas au bout de ses peines lorsque celui qui se présente comme le premier roi d'Atlantide vient frapper aux portes du royaume et revendiquer son droit au trône. Méra, l’épouse d’Aquaman, sera la première confrontée à cette nouvelle menace, poursuivie jusque dans son propre univers où elle s’était réfugiée, pensant lui échapper et trouver de l’aide auprès du roi de Xebel, Nérée, son ancien prétendant. Finalement, c’est elle qui va devoir venir en aide à Xebel. Aquaman arrivera-t-il à temps ?
Mon avis:
Aquaman continue sur sa fabuleuse lancée aquatique surdynamisée. Depuis son reboot chez DC, il nous revient en force grâce à ce scénariste, Geoff Johns, efficace, des dessinateurs comme Ivan Reis et Paul Pelletier toujours au top niveau et des couleurs qui réhaussent le tout avec brio. Les épisodes se suivent et s'enchaînent à un rythme soutenu et efficace sur la durée, ce qui devient de plus en plus rare. Car si l’action se déroule à un rythme effréné, les dessins de Paul Pelletier qui prends la suite d'Ivan Reis sont eux aussi toujours aussi détaillés et fournis, la cadence de parution n’altérant en rien la qualité des illustrations. Geoff Johns met l'accent sur sa relation avec son épouse Méra et la JLA face à ses nouvelles responsabilités de roi des sept mers.
Aventure, trahison, grande saga fantastique, amour, mythologie, tout y est pour mettre ce métis mi humain mi atlante au niveau des plus grand super héros de chez DC. Par le passé, la série Aquaman a connu des hauts et des bas. Espérons que cette fois, les prochains épisodes se maintiendront au même niveau de qualité.