Chroniques
Quelques-unes des BD qui nous ont le plus marqués.
N’y voyez aucun a priori, aucune prise de tête, aucune volonté de gonfler nos egos mais tout simplement l’envie de vous faire partager nos impressions de lecture.
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Batman & Robin 2
- Par asbl-creabulles
- Le 21/12/2014
La guerre des Robin.
Scénariste: Peter J. Tomasi.
Dessinateurs: Patrick Gleason, Lee Garbett, Andy Clarke et Tomas Giorello.
Encrage: Mick Gray, Ray McCarthy, Keith Champagne, Tom Nguyen, Tomas Giorello; Coloristes: John Kalish, Allen Passalaqua, Hi-Fi.
Editions: Urban Comics.
Dépot légal: Novembre 2014.Résumé:
Malgré son jeune âge, Damian Wayne a vite compris grâce à son éducation et surtout depuis son arrivée chez son père qu’il a été manipulé par sa mère. Sa formation à l’école des assassins lui a fait comprendre que presque rien ne lui est impossible et qu’il peut être le meilleur en tout surtout dans l’art de tuer. Depuis que son père Bruce Wayne, alias Batman, s’occupe de lui, il fait tout pour être le meilleur. Et pour se prouver à soi-même que c’est bien le cas, il décide de défier les anciens Robin afin de leur démontrer que c’est bien lui le meilleur d’entre tous et qu'il est le seul à pouvoir assumer à présent l'héritage "Robin". L'un après l'autre, Damian va les affronter avec plus ou moins de succès. De son côté, Batman aimerait lui aussi être convaincu qu'il peut faire confiance à Damian. En cette période plus troublée que jamais il aimerait pouvoir compter sur lui car le Joker est de retour et peut apparaître à chaque instant; il y a toujours ce contrat de 500 millions de dollars sur la tête de Damian à l’initiative de Talia, sa propre mère; l'Ergot, l’homme de main de la cour des hiboux, est complètement déchaîné; et il y a ce nouveau venu à Gotham qui avec sa secte du Club Saturne transforme les gens en zombies affamés dévorant tous ceux qui se trouvent sur leur passage. Il y a donc urgence pour Batman de savoir s'il peut compter à chaque instant sur son fils Damian alias le nouveau Robin.
Mon avis:
Le scénariste, Peter J. Tomasi, nous fait vivre plus que jamais la tension qui existe entre Bruce Wayne/Batman et son fils Damian qui a reçu en héritage le costume de Robin avec tout ce que cela implique comme responsabilités. Le conflit est permanent entre "justice, droiture, honorabilité et fierté" enseignées tant bien que mal par son père et le devoir "d'être le meilleur quoi qu'il arrive et d’être sans pitié" enseigné par sa mère et l'école des assassins. L'album illustre le chemin laborieux mais constructif entrepris par Batman avec son fils pour lui faire comprendre sa manière de vivre et de penser. On sent bien que Damian s'humanise peu à peu et que chaque pas en ce sens constitue un exploit pour Batman. Mais on sent bien également qu'il suffirait d'un rien pour que ce gamin bascule de nouveau dans le meurtre de sang-froid et devienne en quelque sorte irrécupérable. Comme précédemment, les dessins des Patrick Gleason, Lee Garbett, Andy Clarke et Tomas Giorello sont d'une qualité à couper le souffle tant pour les décors que pour représenter l'action dans un style très cinématographique. On a l’impression que les dessinateurs des séries "Batman et Robin" ainsi que "Batman" chez Urban Comics se sont donné le mot pour relever encore d’un cran la qualité de la série si tant est que cela soit possible. Ils ont même réussi à dessiner les différents Robin sans que l'on puisse les confondre l'un avec l'autre. Un très bel opus à se procurer au plus vite ou à se faire offrir en cadeau de Noël, c'est le moment !
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Green Arrow 2
- Par asbl-creabulles
- Le 14/12/2014
Tome 2: La Guerre des Outsiders.
Scénariste: Jeff Lemire.
Dessinateurs: Andrea Sorrentino et Denys Cowan.
Coloriste: Marcello Maiolo et Andrea Sorrentino.
Editions: Urban Comics.
Dépot légal: Octobre 2014.Histoire:
Se posant en justicier, Green Arrow combat le crime avec pour seules armes un arc et des flèches customisées. Le voici confronté à une grosse partie des "Outsiders", une société secrète née du regroupement de sept clans qui ont chacun adopté une arme comme totem et qui s’appliquent à maintenir l’équilibre du monde de la politique et de celui de l’économie. Au sein des Outsiders, l’équilibre est rompu et pourrait basculer du mauvais côté si le totem de la flèche verte venait à tomber entre les mains de Komodo, un ancien collègue et ami du père de Green Arrow, fermement résolu à s’en emparer. Bien qu’il ne veuille plus jamais remettre les pieds sur l’île du pacifique qui l’a complètement transformé, Green Arrow sera contraint et forcé d’y retourner. En effet, Shado, la maîtresse de son père avec qui elle a eu une fille, Emiko, demi-sœur de Green Arrow, veut s’y rendre pour libérer Emiko qui a été kidnappée par Komodo. Pour Green Arrow, rien que le fait d’y penser le replonge dans ses souvenirs quand, débarquant à Gotham en l’an zéro, la ville avait été plongée dans le noir absolu et venait de découvrir Batman. Il pense aussi à son départ vers Seattle où il s’était installé comme justicier avec Diggle, le garde du corps de sa mère, et deux autres amis qui deviendront eux aussi partenaires contre le crime. Désormais, sa seule et unique cible est de récupérer la flèche Totem avant qu’elle ne tombe dans les mains de son rival et du même coup sauver Emiko, sa demi-soeur.
Mon avis: Tout au long d’un scénario qui demeure captivant sur la longueur, Jeff Lemire nous ballote entre présent et passé avec aisance pour nous raconter l'histoire de Green Arrow depuis son arrivée sur l'île du pacifique, sa transformation sur place puis son retour plus que mouvementé marqué, une fois encore, par une belle surprise familiale. Un album nerveux où chaque question restée en suspens dans le premier tome trouve enfin sa réponse. Seul bémol peut-être, la série se rapproche un peu trop du feuilleton éponyme, mais cet avis n'implique que moi. Les dessins d'Andrea Sorrentino donnent toute sa puissance au personnage ainsi qu’une bonne dose d’adrénaline au récit, toujours au top, qui en ravira plus d'un tant les scènes d'action sont impressionnantes. Voici une aventure dans laquelle l'action est omniprésente sans négliger pour autant l’intrigue et le drame familial lui aussi bien présent. Un must.
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Maxence
- Par asbl-creabulles
- Le 24/11/2014
Tome 1 - La Sédition Nika.
Scénariste: Romain Sardou.
Dessinateur: Carlos Rafaël Duarte.
Coloriste: Facio.
Editions: Le Lombard.
Dépot légal: Octobre 2014.Histoire:
496 après Jésus-Christ, dans l’empire perse des Sassanides, Kavadh, fils de Péroz, empereur de toute la Perse, est prisonnier comme tant d'autres dans la forteresse d'Oblivion, plus connue sous le nom de prison de l'oubli car les prisonniers doivent y rester anonymes. C'est là qu'il rencontre, contre toute attente, une romaine dénommée Julia Vipsania. Trois ans plus tard, après la libération des prisonniers par les Huns blancs, va naître leur fils Maxence. En 532, Maxence est devenu un dresseur de fauves respecté. Il est également devenu un proche de la famille impériale. C'est à ce titre qu'on lui confie pour mission d’enquêter sur l'assassinat de l'un des leaders des clans, les Verts et les Bleus, qui s'affrontent chaque année lors d’une course de chars. Cette année, la course a mal tourné, marquée par un accident qui aurait été provoqué par les Bleus. L'assassinat qui est imputé aux soldats de Justinien 1er est rapidement la source de troubles incontrôlables risquant de mener à un soulèvement populaire voire une guerre civile que l’histoire immortalisera sous le nom de Sédition Nika. Maxence semble représenter l’ultime espoir de sortir de cette situation.
Mon avis:Une plongée dans l’histoire byzantine en compagnie de Romain Sardou alors que l’empereur Justinien, qui a bien du mal à contenir son peuple, cherche à tout prix à rétablir l’Empire romain d'Orient dans toute sa splendeur. L’auteur peut aisément introduire nombre de rebondissements tant l'époque s'y prête, à commencer par le personnage de Maxence qui se retrouve chargé de l’enquête sur l’assassinat d’un chef de clan et autour duquel plane un certain mystère. L’album nous décrit son ascension jusqu’au plus haut niveau de l'empire et sa complicité avec l'impératrice Théodora. Le dessin de facture classique de Carlos Rafael Duarte est parfaitement approprié aux personnages de cette époque. Le trait est net et précis et l’ensemble nous plonge avec un plaisir certain dans une Constantinople mise à feu et à sang. (S.D.J.)
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CATWOMAN 3
- Par asbl-creabulles
- Le 24/11/2014
Tome 3 : Indomptable.
Scénariste: Ann Nocenti.
Dessinateurs: Emanuela Lapucchino et Rafa Sandoval.
Coloristes: Gabe Eltaeb et Sonia Oback.
Editions: Urban Comics.
Dépot légal: Octobre 2014.Histoire:
Sélina Kyle, plus connue sous le nom de Catwoman, est la cambrioleuse la plus sexy et la plus célèbre de Gotham. Elle vient d’accepter un nouveau contrat et sa mission consistera à rapprocher la reine noire de la reine blanche. On l'aura compris, il s'agit ici d'un jeu d'échecs, mais assez particulier car il est à taille humaine. De plus, parmi les pions figurent des humains qui doivent attendre Catwoman pour être sauvés. Malheureusement, comme c’est le Joker qui mène le jeu, l'issue ne peut être que fatale. Catwoman aura donc bien du mal à s'en tirer sans y laisser des plumes (bizarre pour un chat !) et à empêcher qu’il y ait des victimes. Mais comme d’habitude elle s’en sortira et s’étonne même de réchapper d’autant de situations inextricables. Elle fonce alors sur un autre contrat qui doit lui rapporter gros puisqu’il s’agit de dérober un diamant, mais pas n'importe lequel car c’est un diamant doté de pouvoirs exceptionnels. Pour cela, elle devra accéder à une "chambre noire" où se trouve le codex du diable... rien de moins que ça ! Mais dès qu'on parle d'un joyau dont la valeur est inestimable et dépasse l'entendement, Sélina Kyle, Catwoman ne peut s'empêcher de le posséder… même si cette fois ce diamant risque bien d'ouvrir les portes de l'enfer.
Mon avis:
Ann Nocenti (Avengers, Batman, Colossus, Daredevil, X-Men, etc.) fait en quelque sorte le point sur cette super cambrioleuse sympathique aux formes généreuses, éternellement amoureuse de Batman. Rien ne semble l'arrêter, elle a toujours besoin de davantage de bijoux et de défis pour se sentir vivre. Ici, elle est confrontée à un des pires ennemis de Batman, le Joker, même si en fin d'album nous découvrons sa première rencontre avec Batman version DC Reboot. Rappelons que dans les trois premiers volumes de cette série, Catwoman a été dessinée par deux artistes espagnols, Guillem March (Batman, Birds of Pray, Catwoman, etc.) pour les deux premiers et Rafa Sandoval ( Mighty Avengers, Incredible Hercules, Spider-Man, X-Men, etc.) pour ce dernier, qui sont parfaitement en phase avec le personnage et ses multiples et diverses acrobaties qu’ils maîtrisent à la perfection.
SDJuan
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Ils ont fait l'histoire, Gengis Khan
- Par asbl-creabulles
- Le 28/10/2014
Ils ont fait l'histoire: Gengis Khan.
Scénariste: Filippi, Denis-Pierre.
Dessinateur: Garcia, Manuel.
Coloristes: Spano, Sara.
Editions: Glénat / Fayard.
Dépot légal: Octobre 2014.Histoire:
Beaucoup de légendes circulent à propos de Gengis Khan: né tenant serré dans son poing un caillot de sang, fils d'un loup bleu, etc. Une chose est sûre, depuis sa jeunesse il avait la capacité de rassembler les clans. Ceux qui le connaissaient bien avaient vite repéré cette faculté chez lui, convaincus qu'il était voué à faire de grandes choses. Avant de devenir Gengis Khan, il se nommait Temüdjin, nom qui signifie forgeron. Son père Yesugeï devant partir régler ses affaires avait confié le jeune Temüdjin au clan de sa jeune promise, la fille de Daï-Satchan, de sorte qu’il devra apprendre à se débrouiller seul. Lorsque son père meurt, il est appelé à l’âge de 9 ans à prendre la tête de son clan originel, mais un ami à son père, Kiriltouq, va tout faire pour l’obliger à lui céder sa place. Non seulement Temüdjin va devoir protéger sa famille des dangers extérieurs, surtout de la menace des envahisseurs, mais bafoué par son demi-frère, il n'hésitera pas une seconde à le tuer. Fait prisonnier par Kiriltouq, il parvient à s'échapper et petit à petit rassemble autour de lui des amis et des alliés au sein d'un clan. Pourtant son anda, Djamuka qui était toujours à ses côtés va se séparer de lui et vont finalement finir par s'affronter presque malgré eux. Temüdjin finira par regrouper les anciens clans amis de son père et constituer une petite armée avec laquelle il va fondre sur le clan de Djamuqa. Il sortira grandi de cet affrontement, prélude au futur grand Gengis Khan.
Mon avis:
Ainsi racontée, l'histoire de Genghis Khan est passionnante et nous permet de découvrir sa jeunesse semée d'embuches et de dangers même auprès des siens. Sa vie de grand guerrier en ravira plus d'un. Ayant eu l’occasion de voir les planches originales de Manuel Garcia, je regrette que la mise en couleurs ait écrasé voire effacé la majeure partie de son travail détaillé et minutieux. Heureusement, le récit est prenant et réussit à faire oublier ce "défaut" qui heureusement ne dérangera pas les lecteurs n’ayant pas ce point de comparaison. Un bel album dans cette série historique qui devrait rencontrer un franc succès.
Note: dossier de huit pages réalisé par Marie Favreau, chercheur à l'université d'Oxford, spécialiste de l'empire mongol et des Tatars.
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Deadpool.
- Par asbl-creabulles
- Le 28/10/2014
La nuit des morts-vivants.
Scénaristes: Bunn Cullen.
Dessinateur: Ramon Rosanas
Encreur: Ramon Rosanas
Coloriste: Ramon Rosanas.
Editions: Panini Comics.
Dépot légal: Octobre 2014.Histoire:
À peine réveillé après un long, long sommeil, Wade Wilson, alias Deadpool, n'en
revient pas. Le monde a changé autour de lui, plus rien n'est pareil. Les gens se sont transformés en zombies et dévorent tout ce qui est à leur portée. Deadpool en vient même à se demander pendant un moment s'il n'est pas en train de rêver. Ainsi, il serait le dernier des super héros encore en vie, le dernier espoir de l'humanité telle qu'il l'a connue. Pour autant il ne va pas baisser les bras même si sa capacité d’auto-guérison risque bien d'en prendre un coup. D’ailleurs, sera-t-elle suffisante face à ce virus qui semble avoir contaminé la terre entière ?
Mon avis :Surfant sur l’attrait pour les zombies, cet album apporte un peu d'humour à la sauce Deadpool, un peu de délire même si je m'attendais à bien plus que ce qui nous est présenté.
Côté illustration, rien à dire, Ramon Rosanas remplit sa mission haut la main comme à son habitude tant dans le comics (X-Men Forever 2, Spider-Man 1602, etc.) que dans le franco-belge (Fraternité, WW 2.2).
Drôle et dynamique, le dessinateur réussit même à combler le léger manque d'humour constaté dans le scénario par un style cartoonesque chaque fois que nécessaire et un dessin dynamique dans les scènes de combat.
Le choix de mettre le héros en avant grâce à la couleur qui contraste davantage avec le reste de la bd (réalisée dans les tons gris) est une réussite qui lui confère une originalité supplémentaire.
De plus, l’album est bourré de références aux grands films du genre.
Cullen Bunn et Ramon Rosanas s’en donnent à coeur joie avec une multitude de clins d'oeil.
A lire sans modération.(S.D.J.)
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SOLO
- Par asbl-creabulles
- Le 28/10/2014
Tome 1 - Les survivants du chaos.
Scénariste: Oscar Martìn.
Dessinateur: Oscar Martìn.
Coloriste: Oscar Martin.
Editions: Delcourt.
Dépot légal: Septembre 2014.Histoire:
Solo vit dans un monde sauvage peuplé de monstres, de tueurs et de prédateurs. Son père lui a appris à tuer pour se nourrir et se défendre pour survivre. Désormais en âge de se débrouiller seul, il doit quitter les siens pour augmenter leurs chances de survie car le gibier est devenu rare pour nourrir toutes les bouches. Intelligent et rusé, Solo avait tout pour réussir et survivre sans problème mais le destin va en décider autrement. A peine est-il parti de chez lui qu’il est capturé pour ses talents de combattant hors pair. A présent, il va devoir tuer non pas pour manger mais pour le plaisir d’une foule enivrée par un spectacle de violence et de cruauté, une foule qui ne demande qu'à voir du sang couler. Devenu tueur malgré lui, on lui propose de combattre le champion Gorog dans une arène baptisée "Installation" au cours d’une sorte de jeux du cirque rassemblant les meilleurs combattants de chaque camp. Le vainqueur recevra la liberté en récompense. Solo n’a plus qu’un seul objectif, gagner le combat pour retrouver sa liberté perdue et reprendre une vie normale. Mais est-ce encore concevable après autant d'horreur ?
Mon avis: Un album dont la parution en français s’est fait attendre et qui voit enfin le jour chez Delcourt alors que le personnage de Solo a toujours été un incontournable à mes yeux. Après la série "La Guilde" (deux tomes parus chez Casterman avec Miroslav Dragan au scénario) – série qui n'a pas rencontré le succès qu’elle méritait – Oscar Martin nous revient en force avec ce magnifique album, sorte d’intégrale des récits publiés en Espagne il y a quelques années déjà. Le dessin net, précis et énergique nous démontre avec vigueur pourquoi il est le seul européen autorisé à dessiner Tom et Jerry. Le scénario est intelligent, violent et tendre à la fois, mélange de philosophie et de réalité de la dureté de la vie dans un milieu hostile. Quel plaisir de retrouver Solo dans un bel ouvrage qui inclut un supplément détaillé sur l’univers tout droit sorti de l'imaginaire d'Oscar Martin ! A ne rater sous aucun prétexte ! -
Spider-Man Family Business
- Par asbl-creabulles
- Le 27/10/2014
Scénariste: Mark Waid et James Robinson.
Dessinateurs: Werther Dell'Edera.
Coleurs: Gabriele Dell'Otto.
Editions: Panini Comics.
Dépot légal: Septembre 2014.Histoire:
Travaillant tous deux pour la CIA, les parents de Peter Parker ont choisi de confier leur fils unique à son oncle Ben et sa tante May. Du moins, c'est ce que l'on croyait jusqu'à l'arrivée soudaine d'une certaine Térésa qui se présente comme la sœur de Peter en affirmant avoir découvert que ses parents sont aussi les Parker. D’ailleurs, elle compte bien en apporter la preuve facilement puisqu'elle travaille aussi à la CIA. En réalité, ce ne sera pas si simple qu'elle voulait bien le croire car partis sur les traces de leurs parents, Térésa et Peter vont rencontrer un obstacle de taille. En effet, un homme que l'on croyait mort à jamais refait soudain surface dans l'univers de Spider-Man: le Caïd, ou Fisk comme il préfère qu'on l'appelle pour rester discret. Et lui aussi semble s'intéresser aux Parker. De New York à Monte-Carlo, le Caïd et son homme de main – Mentallo, un télépathe un peu fou – ne comptent pas les lâcher d'une semelle.
Mon avis:
Mark Waid et James Robinson nous ont concocté avec cet album une histoire de famille assez tordue mais accrocheuse qui est l’occasion de nous servir un nouvel affrontement entre le tisseur de toile et le Caïd. Les illustrations, de Dell'Edera Werther au dessin et Dell'Otto à la couleurs, disons-le tout de suite, contribuent largement à l’attrait du récit. Dell’Otto a mis tout son talent de peintre au service du comics, un talent fou qu’il nous a déjà révélé dans les mini-séries Secret War, X-Force Sexe + violence, Red Sonja etc. ainsi que dans plusieurs couvertures normales et variantes de comics parus chez Marvel. Tout y est finement réalisé, offrant des pages d'une richesse à nous couper le souffle et de toute beauté.