Chroniques
Quelques-unes des BD qui nous ont le plus marqués.
N’y voyez aucun a priori, aucune prise de tête, aucune volonté de gonfler nos egos mais tout simplement l’envie de vous faire partager nos impressions de lecture.
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CATWOMAN 3
- Par asbl-creabulles
- Le 24/11/2014
Tome 3 : Indomptable.
Scénariste: Ann Nocenti.
Dessinateurs: Emanuela Lapucchino et Rafa Sandoval.
Coloristes: Gabe Eltaeb et Sonia Oback.
Editions: Urban Comics.
Dépot légal: Octobre 2014.Histoire:
Sélina Kyle, plus connue sous le nom de Catwoman, est la cambrioleuse la plus sexy et la plus célèbre de Gotham. Elle vient d’accepter un nouveau contrat et sa mission consistera à rapprocher la reine noire de la reine blanche. On l'aura compris, il s'agit ici d'un jeu d'échecs, mais assez particulier car il est à taille humaine. De plus, parmi les pions figurent des humains qui doivent attendre Catwoman pour être sauvés. Malheureusement, comme c’est le Joker qui mène le jeu, l'issue ne peut être que fatale. Catwoman aura donc bien du mal à s'en tirer sans y laisser des plumes (bizarre pour un chat !) et à empêcher qu’il y ait des victimes. Mais comme d’habitude elle s’en sortira et s’étonne même de réchapper d’autant de situations inextricables. Elle fonce alors sur un autre contrat qui doit lui rapporter gros puisqu’il s’agit de dérober un diamant, mais pas n'importe lequel car c’est un diamant doté de pouvoirs exceptionnels. Pour cela, elle devra accéder à une "chambre noire" où se trouve le codex du diable... rien de moins que ça ! Mais dès qu'on parle d'un joyau dont la valeur est inestimable et dépasse l'entendement, Sélina Kyle, Catwoman ne peut s'empêcher de le posséder… même si cette fois ce diamant risque bien d'ouvrir les portes de l'enfer.
Mon avis:
Ann Nocenti (Avengers, Batman, Colossus, Daredevil, X-Men, etc.) fait en quelque sorte le point sur cette super cambrioleuse sympathique aux formes généreuses, éternellement amoureuse de Batman. Rien ne semble l'arrêter, elle a toujours besoin de davantage de bijoux et de défis pour se sentir vivre. Ici, elle est confrontée à un des pires ennemis de Batman, le Joker, même si en fin d'album nous découvrons sa première rencontre avec Batman version DC Reboot. Rappelons que dans les trois premiers volumes de cette série, Catwoman a été dessinée par deux artistes espagnols, Guillem March (Batman, Birds of Pray, Catwoman, etc.) pour les deux premiers et Rafa Sandoval ( Mighty Avengers, Incredible Hercules, Spider-Man, X-Men, etc.) pour ce dernier, qui sont parfaitement en phase avec le personnage et ses multiples et diverses acrobaties qu’ils maîtrisent à la perfection.
SDJuan
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Ils ont fait l'histoire, Gengis Khan
- Par asbl-creabulles
- Le 28/10/2014
Ils ont fait l'histoire: Gengis Khan.
Scénariste: Filippi, Denis-Pierre.
Dessinateur: Garcia, Manuel.
Coloristes: Spano, Sara.
Editions: Glénat / Fayard.
Dépot légal: Octobre 2014.Histoire:
Beaucoup de légendes circulent à propos de Gengis Khan: né tenant serré dans son poing un caillot de sang, fils d'un loup bleu, etc. Une chose est sûre, depuis sa jeunesse il avait la capacité de rassembler les clans. Ceux qui le connaissaient bien avaient vite repéré cette faculté chez lui, convaincus qu'il était voué à faire de grandes choses. Avant de devenir Gengis Khan, il se nommait Temüdjin, nom qui signifie forgeron. Son père Yesugeï devant partir régler ses affaires avait confié le jeune Temüdjin au clan de sa jeune promise, la fille de Daï-Satchan, de sorte qu’il devra apprendre à se débrouiller seul. Lorsque son père meurt, il est appelé à l’âge de 9 ans à prendre la tête de son clan originel, mais un ami à son père, Kiriltouq, va tout faire pour l’obliger à lui céder sa place. Non seulement Temüdjin va devoir protéger sa famille des dangers extérieurs, surtout de la menace des envahisseurs, mais bafoué par son demi-frère, il n'hésitera pas une seconde à le tuer. Fait prisonnier par Kiriltouq, il parvient à s'échapper et petit à petit rassemble autour de lui des amis et des alliés au sein d'un clan. Pourtant son anda, Djamuka qui était toujours à ses côtés va se séparer de lui et vont finalement finir par s'affronter presque malgré eux. Temüdjin finira par regrouper les anciens clans amis de son père et constituer une petite armée avec laquelle il va fondre sur le clan de Djamuqa. Il sortira grandi de cet affrontement, prélude au futur grand Gengis Khan.
Mon avis:
Ainsi racontée, l'histoire de Genghis Khan est passionnante et nous permet de découvrir sa jeunesse semée d'embuches et de dangers même auprès des siens. Sa vie de grand guerrier en ravira plus d'un. Ayant eu l’occasion de voir les planches originales de Manuel Garcia, je regrette que la mise en couleurs ait écrasé voire effacé la majeure partie de son travail détaillé et minutieux. Heureusement, le récit est prenant et réussit à faire oublier ce "défaut" qui heureusement ne dérangera pas les lecteurs n’ayant pas ce point de comparaison. Un bel album dans cette série historique qui devrait rencontrer un franc succès.
Note: dossier de huit pages réalisé par Marie Favreau, chercheur à l'université d'Oxford, spécialiste de l'empire mongol et des Tatars.
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Deadpool.
- Par asbl-creabulles
- Le 28/10/2014
La nuit des morts-vivants.
Scénaristes: Bunn Cullen.
Dessinateur: Ramon Rosanas
Encreur: Ramon Rosanas
Coloriste: Ramon Rosanas.
Editions: Panini Comics.
Dépot légal: Octobre 2014.Histoire:
À peine réveillé après un long, long sommeil, Wade Wilson, alias Deadpool, n'en
revient pas. Le monde a changé autour de lui, plus rien n'est pareil. Les gens se sont transformés en zombies et dévorent tout ce qui est à leur portée. Deadpool en vient même à se demander pendant un moment s'il n'est pas en train de rêver. Ainsi, il serait le dernier des super héros encore en vie, le dernier espoir de l'humanité telle qu'il l'a connue. Pour autant il ne va pas baisser les bras même si sa capacité d’auto-guérison risque bien d'en prendre un coup. D’ailleurs, sera-t-elle suffisante face à ce virus qui semble avoir contaminé la terre entière ?
Mon avis :Surfant sur l’attrait pour les zombies, cet album apporte un peu d'humour à la sauce Deadpool, un peu de délire même si je m'attendais à bien plus que ce qui nous est présenté.
Côté illustration, rien à dire, Ramon Rosanas remplit sa mission haut la main comme à son habitude tant dans le comics (X-Men Forever 2, Spider-Man 1602, etc.) que dans le franco-belge (Fraternité, WW 2.2).
Drôle et dynamique, le dessinateur réussit même à combler le léger manque d'humour constaté dans le scénario par un style cartoonesque chaque fois que nécessaire et un dessin dynamique dans les scènes de combat.
Le choix de mettre le héros en avant grâce à la couleur qui contraste davantage avec le reste de la bd (réalisée dans les tons gris) est une réussite qui lui confère une originalité supplémentaire.
De plus, l’album est bourré de références aux grands films du genre.
Cullen Bunn et Ramon Rosanas s’en donnent à coeur joie avec une multitude de clins d'oeil.
A lire sans modération.(S.D.J.)
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SOLO
- Par asbl-creabulles
- Le 28/10/2014
Tome 1 - Les survivants du chaos.
Scénariste: Oscar Martìn.
Dessinateur: Oscar Martìn.
Coloriste: Oscar Martin.
Editions: Delcourt.
Dépot légal: Septembre 2014.Histoire:
Solo vit dans un monde sauvage peuplé de monstres, de tueurs et de prédateurs. Son père lui a appris à tuer pour se nourrir et se défendre pour survivre. Désormais en âge de se débrouiller seul, il doit quitter les siens pour augmenter leurs chances de survie car le gibier est devenu rare pour nourrir toutes les bouches. Intelligent et rusé, Solo avait tout pour réussir et survivre sans problème mais le destin va en décider autrement. A peine est-il parti de chez lui qu’il est capturé pour ses talents de combattant hors pair. A présent, il va devoir tuer non pas pour manger mais pour le plaisir d’une foule enivrée par un spectacle de violence et de cruauté, une foule qui ne demande qu'à voir du sang couler. Devenu tueur malgré lui, on lui propose de combattre le champion Gorog dans une arène baptisée "Installation" au cours d’une sorte de jeux du cirque rassemblant les meilleurs combattants de chaque camp. Le vainqueur recevra la liberté en récompense. Solo n’a plus qu’un seul objectif, gagner le combat pour retrouver sa liberté perdue et reprendre une vie normale. Mais est-ce encore concevable après autant d'horreur ?
Mon avis: Un album dont la parution en français s’est fait attendre et qui voit enfin le jour chez Delcourt alors que le personnage de Solo a toujours été un incontournable à mes yeux. Après la série "La Guilde" (deux tomes parus chez Casterman avec Miroslav Dragan au scénario) – série qui n'a pas rencontré le succès qu’elle méritait – Oscar Martin nous revient en force avec ce magnifique album, sorte d’intégrale des récits publiés en Espagne il y a quelques années déjà. Le dessin net, précis et énergique nous démontre avec vigueur pourquoi il est le seul européen autorisé à dessiner Tom et Jerry. Le scénario est intelligent, violent et tendre à la fois, mélange de philosophie et de réalité de la dureté de la vie dans un milieu hostile. Quel plaisir de retrouver Solo dans un bel ouvrage qui inclut un supplément détaillé sur l’univers tout droit sorti de l'imaginaire d'Oscar Martin ! A ne rater sous aucun prétexte ! -
Spider-Man Family Business
- Par asbl-creabulles
- Le 27/10/2014
Scénariste: Mark Waid et James Robinson.
Dessinateurs: Werther Dell'Edera.
Coleurs: Gabriele Dell'Otto.
Editions: Panini Comics.
Dépot légal: Septembre 2014.Histoire:
Travaillant tous deux pour la CIA, les parents de Peter Parker ont choisi de confier leur fils unique à son oncle Ben et sa tante May. Du moins, c'est ce que l'on croyait jusqu'à l'arrivée soudaine d'une certaine Térésa qui se présente comme la sœur de Peter en affirmant avoir découvert que ses parents sont aussi les Parker. D’ailleurs, elle compte bien en apporter la preuve facilement puisqu'elle travaille aussi à la CIA. En réalité, ce ne sera pas si simple qu'elle voulait bien le croire car partis sur les traces de leurs parents, Térésa et Peter vont rencontrer un obstacle de taille. En effet, un homme que l'on croyait mort à jamais refait soudain surface dans l'univers de Spider-Man: le Caïd, ou Fisk comme il préfère qu'on l'appelle pour rester discret. Et lui aussi semble s'intéresser aux Parker. De New York à Monte-Carlo, le Caïd et son homme de main – Mentallo, un télépathe un peu fou – ne comptent pas les lâcher d'une semelle.
Mon avis:
Mark Waid et James Robinson nous ont concocté avec cet album une histoire de famille assez tordue mais accrocheuse qui est l’occasion de nous servir un nouvel affrontement entre le tisseur de toile et le Caïd. Les illustrations, de Dell'Edera Werther au dessin et Dell'Otto à la couleurs, disons-le tout de suite, contribuent largement à l’attrait du récit. Dell’Otto a mis tout son talent de peintre au service du comics, un talent fou qu’il nous a déjà révélé dans les mini-séries Secret War, X-Force Sexe + violence, Red Sonja etc. ainsi que dans plusieurs couvertures normales et variantes de comics parus chez Marvel. Tout y est finement réalisé, offrant des pages d'une richesse à nous couper le souffle et de toute beauté.
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L'Or
- Par asbl-creabulles
- Le 27/10/2014
Issaïas ou le colibri.
Scénariste: Piatzszek, Stéphane.
Dessinateur, colriste: Bihel, Frédéric.
Editions: Futuropolis.
Dépot légal: Septembre 2014.Histoire:
Issaïas Silva et son oncle sont venus gagner leur vie en Guyane, travaillant chaque jour du côté français mais rentrant dormir chaque soir au Surinam. Ils cherchent de l’or pour le compte d’un certain Marechal et sa fille Lucy, leurs patrons, en échange d’un maigre salaire de 200 francs par jour, un peu plus s’ils trouvent beaucoup d'or. Comme Issaïas, beaucoup de travailleurs sont venus dans l’idée de repartir une fois amassée une belle petite somme. Mais aucun n’est reparti et ils sont tous là depuis bien longtemps déjà. Soupé, le contremaître est un homme plutôt dur dont il faut se méfier. Rien ne lui échappe et il est déterminé à faire respecter l'ordre. Un jour, Issaïas, qui s’est blessé au travail, vient voir Agathe, le docteur du village, également sa seule alliée avec le vieux fou qui vit dans la forêt. C’est pendant sa visite que surgissent au camp les "pistoleros", des bandits qui n’hésitent pas à tirer sur tout ce qui bouge pour dévaliser et piller l’or amassé. C'est à ce moment là que l'oncle d’Issaïas, profitant du désordre provoqué par l’attaque, ne trouve rien de mieux à faire que de dérober 5 kg d'or. Accompagné d’Issaïas, qu’il est venu récupérer chez Agathe, ils prennent rapidement la fuite mais Soupé et ses hommes se sont déjà lancés à leur poursuite quasi certains de les rattraper.
Mon avis:
Le récit se présente comme un beau témoignage sur l’univers de ces pauvres bougres devenus chercheurs d'or pour le compte de patrons peu honnêtes au prix d’un travail incessant pour remuer et laver la terre et les pierres dans les cours d'eau et parfois au prix de la vie. Ce premier tome d'une mini-série prévue en six albums mettant chacun en scène un personnage différent nous secoue du début à la fin. La suite est donc attendue avec impatience. Bihel illustre bien l'atmosphère de ces camps de travail quasi forcé placés sous haute surveillance. Les couleurs, la jungle et les personnages sont superbement rendus. Un petit regret toutefois car la dureté du travail semble évoquée brièvement, mais ceci est peut-être voulu puisque nos deux héros, Issaïas Silva et son oncle, vont séjourner peu de temps sur place.
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X-Men
- Par asbl-creabulles
- Le 26/10/2014
No More Humans.
Scénariste: Mike Carey.
Dessinateurs: Salvador Larroca.
Coloristes: Justin Ponsor.
Editions: Panini Comics Marvel.
Dépot légal: Septembre 2014.Histoire
Depuis le début, les X-Men ont l'habitude d'affronter des ennemis de toutes sortes mais cette fois il s’agit de la disparition de 7 milliards d'humains y compris des super-humains tels les Avengers, Spider-Man, Daredevil ou les membres du Shield. Les différentes équipes des X-Men vont devoir s'unir au plus vite pour tenter de comprendre ce qu'il s'est passé et élucider le mystère des humains disparus. Dans les faits, certains mutants ne sont guère attristés par cette disparition et vont même tout faire pour empêcher qu’on retrouve les humains et qu’on les ramène. C’est notamment le cas de cette nouvelle confrérie des Mauvais mutants comprenant entre autres Magnéto, Mystique et Raze, le fils de Wolverine et Mystique. Venant du futur, Raze sait qu’un scientifique va bientôt découvrir le secret des passages interdimensionnels qui lui permettront de faire disparaître les humains mais aussi et surtout rapatrier les mutants des autres dimensions. Un planning bien chargé pour les X-Men qui vont donc devoir gérer non seulement la disparition des humains mais aussi cet afflux de mutants ainsi que le retour de Phénix.
Mon avis:
En matière d’originalité, Mike Carey fait très fort pour cet épisode des X-Men mais dans le monde du comics ne faut-il pas s'attendre à tout ? C'est le cas ici avec la disparition de tous les humains. Son choix des mutants pour ce récit ne m'a toutefois pas vraiment convaincu. De même, le retour de Phénix n’en finit plus de de répéter sans vraiment marquer l’histoire de manière forte. Malgré tout, l’album se lit avec plaisir jusqu’à son dénouement. L'illustration de Salvador Larroca est très agréable et se situe dans la continuité du travail de ce dessinateur espagnol, un travail de qualité vraiment impressionnant. Larroca n'a peur de rien et tout lui réussit avec une aisance déconcertante. Un graphic novel à lire sans hésiter si on aime cet univers.
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la porte au ciel Tomes 1 et 2.
- Par asbl-creabulles
- Le 26/10/2014
Scénario : Makyo.
Dessin : Eugenio Sicomoro.
Couleurs : Eva Suman, Silvia Robustelli, Alessia Pastorello et Eugenio Sicomoro.
Editeur : Dupuis Air Libre.
Dépot légal : Mars 2008 et septembre 2014.
Ne supportant plus leur vie actuelle, trois jeunes amies inséparables décident de fuguer. L’une à cause d’un père aux mains baladeuses, l’autre parce que son père n’hésite pas à la mettre dehors à cause de ses mauvaises notes à l'école, la dernière à cause d’une cohabitation insupportable avec son frère depuis la mort de leurs parents. Ensemble, elles trouvent refuge dans une fermette appartenant au grand-père, aujourd’hui décédé, de la dernière fillette. Non loin de là se trouve une autre petite maison où l’on distingue clairement une croix celtique gravée sur le mur au-dessus de la porte. D'après ce qu'on dit, cette porte serait "la porte au ciel", et elle permettrait de communiquer avec les morts.
Mon avis : Cette histoire en deux tomes démarre au quart de tour. Pierre Makyo relève sans difficulté le défi de nous entraîner dans une aventure qui accroche le lecteur dès les premières pages. Le mystère de la porte au ciel est habilement entretenu et l’on n’a plus qu’une envie, dévorer le second tome sans modération. Il faut dire que les superbes dessins d'Eugenio Sicomoro y contribuent aussi amplement. Les décors sont détaillés à souhait et des couleurs chatoyantes de toute beauté agrémentent les paysages champêtres qui illustrent ce récit. Du grand art, sans aucun doute possible. A ne pas rater !