Chroniques
Quelques-unes des BD qui nous ont le plus marqués.
N’y voyez aucun a priori, aucune prise de tête, aucune volonté de gonfler nos egos mais tout simplement l’envie de vous faire partager nos impressions de lecture.
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Iron Fist
- Par asbl-creabulles
- Le 06/06/2015
Tome 1: Rage.
Scénario: Kaare Andrews.
Dessin: Kaare Andrews.
Couleurs: Kaare Andrews.
Panini comics collection Marvel Now.
Dépot légal: Mai 2015.Histoire:
Daniel Rand, alias Iron Fist, n’a pas toujours été l’arme vivante qu’il est aujourd’hui. C’est en majeure partie à cause de son père, parti réaliser le rêve fou de découvrir le royaume mystique de K’Un-L’Un en n’hésitant pour cela à risquer la vie de sa famille qu’il l’est devenu. Aujourd'hui, Daniel Rand doit répondre aux questions de Branda, une journaliste avec laquelle il s’apprête à passer la nuit sans se douter que le lendemain, ils seront attaqués par une bande de ninjas. En fait, ce n’était pas eux la cible des tueurs, mais Pei, une gamine venue chercher Iron Fist pour le ramener à K’Un-L'Un, car la Cité des Immportels se trouve en grand danger, victime de l’attaque d’êtres mi-hommes mi-machines. Pei est une "immortelle" que Daniel a connue il y a très longtemps lorsqu'il était encore le disciple de Tonnerre, son senseï sur K’Un-L’Un. Fort heureusement, il connaît un passage secret pour se
rendre sur la cité qui n'est visible qu'une fois tous les dix ans. La surprise sera grande lorsqu’il découvrira que ce sont des gens qu’il croyait morts depuis son enfance qui attaquent K’Un-L’Un avec autant d'acharnement et une férocité impitoyable.
Mon avis : Parcours réussi pour Kaare Andrews qui assume seul l’entièreté de l’album, scénario bien sûr mais aussi dessin, mise en couleurs et couvertures. Il réussit même dans son récit bien actuel à rappeler les origines du maître du kung-fu sans les dénaturer. Un bémol toutefois en ce qui concerne ses personnages, mi-hommes, mi-machines, qui dénotent un peu dans cet univers de kung-fu et de mystique mêlant senseï et dragons. De plus, le fait de faire revivre des personnages si proches détruit quelque peu le mythe qui était désormais bien construit autour du personnage d’Iron Fist. C'est un peu dommage ! Heureusement, la fluidité du dessin et les nombreuses scènes de combat font que l’ensemble passe bien. Kaare Andrews excelle même dans ses recherches d'ombre et de lumière. L’emploi de lignes blanches sur les pages de flash-back, à l’image d’un vieux film dont la pellicule est rayée, est aussi une belle réussite.A noter de superbes couvertures qu’il s’agisse de celles qu’il a lui-même dessinées ou de celles réalisées par d'autres auteurs pour les variantes. Après le grand Byrne et les très talentueux Pasqual Ferri et David Aja, Iron First pourrait nous revenir au sommet de son art.
SDJ
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Marvel Saga Hors Série 3
- Par asbl-creabulles
- Le 05/06/2015
Inhuman numéro 1/3.
Scénario: Charles Soule.
Dessin: Joe Madureira et Ryan Stegman.
Couleurs: Marte Gracia.
Panini comics
Dépot légal: Avril 2015.Histoire:
Après les terribles événements survenus au sein de la famille royale des Inhumains, Médusa se retrouve seule pour en assurer la direction alors que jour après jour de nouveaux arrivants viennent en grossir les rangs par milliers. En tant que reine, elle se doit d’accueillir tous ces "novhumains" comme elle les appelle, en réalité des inhumains qui s’ignoraient jusqu’à leur complète transformation sous l’effet des brumes tératogènes qui se sont répandues sur la population lors de l'explosion que Flèche Noire, le roi des inhumains, a provoquée pour sauver les siens. Bien que préoccupée par la question de savoir si Flèche Noire a survécu à cette explosion, Médusa a des affaires bien plus importantes à régler. En effet, Innommable, qui a régné sur le peuple des Inhumains avant elle et Flèche Noire, est de retour, bien décidé à lui reprendre le trône à tout prix. Surtout, il dispose dans un lieu tenu secret d’un stock de pierres tératogènes lui donnant la possibilité de choisir ses pouvoirs contrairement aux autres Inhumains qui reçoivent un seul et unique pouvoir qu’ils garderont durant toute leur vie. Une partie de chasse est ouverte dans laquelle le chasseur risque bien d'être le gibier.
Mon avis: Depuis la disparition de Flèche Noire et la mort de Karnak, j'imaginais mal quelle suite cohérente ou encore intéressante serait donnée à cette série. En fait, elle a connu plusieurs soubresauts éditoriaux et artistiques et diverses relances qui bien que sérieuses ne l’ont pas empêchée de tomber inexorablement dans l'oubli après quelques numéros car, comme dans la série, trop d’imprévus se sont cumulés (changement d'équipe artistique, désaccords avec la hiérarchie, etc.), si bien qu'elle n'a jamais atteint ses objectifs. Belle surprise donc en découvrant ce one shot qui semble davantage à la hauteur pour un nouveau départ sur de nouvelles intrigues et de nouveaux complots à venir. Charles Soule est tout désigné pour cette tâche. Côté dessin, Ryan Stegman (Superior Spider-Man) et Joe Madureira donnent une belle ampleur aux personnages, hauts en couleurs et impressionnants à l’image de Medusa et de sa chevelure exceptionnelle révélant un remarquable travail de légèreté, de souplesse mais aussi de puissance pour illustrer le pouvoir de la reine des inhumains, mais aussi sur les nouveaux personnages comme Enfer et son emprise sur le feu.
Un album qui mérite amplement le détour pour tous les amateurs de cette équipe qui a un potentiel énorme. De plus, les Inhumains fêtent leurs 50 ans d'existence !
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Embarqué
- Par asbl-creabulles
- Le 27/05/2015
Carnets marins dans le jardin du commandant.
Scénario: Christian Cailleaux.
Dessin: Christian Cailleaux..
Edition Futuropolis
Dépot légal: avril 2015.Histoire:
Plongez au cœur de l’action avec Christian Cailleaux. Découvrez tous les aspects de la vie à bord racontés par les équipages ainsi que divers secrets grâce aux autorisations exceptionnelles que l’auteur a pu obtenir. Les événements relatés par Cailleaux s'enchaînent mais ne se ressemblent pas. L’album, dont la forme se rapproche d’un recueil de nouvelles ou d'un carnet de voyage regroupe plusieurs histoires. Christian Cailleaux (Les Imposteurs, Tout autour de la terre, TchaïMasala, R97, Piscine Molitor, Longues traversées, etc.) a choisi de nous proposer différentes aventures mettant en scène de jeunes recrues de la marine nationale française.
L’ensemble constitue un formidable reportage à terre, en mer mais aussi en plongée dans lequel nous découvrons les personnels, leurs motivations et leurs missions. Chaque recrue s'engage pour des raisons différentes, par passion, par devoir, par conviction ou simplement pour fuir la monotonie d’une vie inintéressante voire les ennuis, mais une chose est sûre, cette grande aventure va marquer chacun d’eux à vie. Ces récits sont aussi l’occasion d’évoquer diverses questions comme la dissuasion (nucléaire) ou les bouleversements de toutes natures qui affectent notre époque.
Le style est clair et précis et on a même parfois l'impression d'être le narrateur ou de s’identifier à un personnage et de partager ses peurs, ses impressions ou ses envies. Le dessin est essentiellement constitué de scènes ou de paysages à l'aquarelle qui nous font voyager en même temps que les divers protagonistes – du mousse au capitaine – de cette aventure sous pavillon français. L’histoire de la marine défile au long de cette BD qui se lit comme un récit épique passionnant. Savant mélange de textes donnant matière à réflexion et de magnifiques illustrations, "Embarqué" est un bel album-reportage sur ces personnes qui bien que venues d'horizons différents finissent par ne former qu'un seul bloc, la Marine. Un très beau cadeau pour rêver et voguer en mer et le livre idéal pour une initiation à ce qu'est la vie à bord. A noter que Christian Cailleaux avait déjà travaillé sur ce sujet avec le regretté Bernard Giraudeau pour "R97 – Les hommes à terre" et "Longues Traversées".
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Gloria Victis
- Par asbl-creabulles
- Le 24/05/2015
Tome 1: les fils d'Apollon, Tome 2: Le prix de la défaite.Scénario : Juanra FernándezDessin : Mateo GuerreroCouleurs : Javi MontesDépot légal : Avril 2015Editeur : Le LombardHistoire:Hanté par le souvenir de son père, Hermeros, homme connu de tous, accidentellement décédé pendant une course de chars dans les arènes d'Ilici en Citerior Tarraconeresis Hispania, le jeune Aelios s'est fait la promesse de ne jamais devenir aurige comme lui et de ne jamais participer de près ou de loin à des courses de chars. Douze ans plus tard, à Valeria, Aelios, travaillant désormais comme esclave, sauve la vie de l'épouse de son maître, Caius Gratius Nigrinus, lors d'un accident. Ce dernier lui offre la liberté mais lui demande de rester à son service, dans les écuries, car il a décelé chez Aelios ce même don qu’avait son père de connaître et comprendre parfaitement les chevaux. Un jour, l'aurige représentant la famille Nigrinus est empêché de prendre le départ d’une course de chars et Aelios se voit quasiment obligé d’y participer à sa place. En acceptant de prendre les rênes, Aelios va devoir affronter le fils de Victor le Fou, un aurige qui a perdu l'usage de ses jambes lors de la course fatidique ayant coûté la vie à son propre père. Or le fils de Victor le Fou est animé par un immense désir de vengeance sur Aelios, le fils de celui qu'il tient pour responsable de l’invalidité de son père. La tragédie est en route et rien ne pourra l’arrêter.
Mon avis: Agréable surprise de découvrir Mateo Guerrero (Beast, Dragonseed, Warlands, Last Scion, Spider-Man, Turo, Warlands, etc.) dans un style s’apparentant au genre franco-belge, contrairement à ses habitudes. Loin de moi l'idée de critiquer ou de porter un jugement sur son travail antérieur mais, personnellement, je préfère ce nouveau style. C'est juste une affaire de goût. Il nous propose des personnages haut en couleurs, facilement reconnaissables et marquants au point qu’on se désolerait presque de les voir disparaître. Grâce à son dessin, le scénario de Juanra Fernández (Deathstroke en tant que coloriste), bien construit, bien mené et plein de rebondissements surprenants, devient encore plus attractif et tangible. Le thème principal s’inspire directement de l’Antiquité et des courses de chars dans les arènes rendues si célèbres par Ben Hur.
Au centre du récit, on retrouve donc les courses de chars, les gladiateurs, les esclaves sur un fond de compétition, de vengeance, de trahisons, de prises de paris sur les courses, le tout agrémenté d’une pointe de sorcellerie. Une histoire qui retient l’attention et captive grâce au travail du scénariste, du dessinateur et du coloriste qui a fait des merveilles également. Ce tome 2 est donc une belle surprise venant confirmer l’impression déjà ressentie à la lecture du premier opus.
SDJ
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Wolverine
- Par asbl-creabulles
- Le 20/05/2015
La mort de Wolverine, prélude 1 et 2.
Scénario: Paul Cornell et Jason Latour
Dessin: Kris Anka, Mahmud Asrar, Pepe Larraz, David Messina, Massimiliano Veltri, Deering et Pete Woods.
Edition Panini Comics France
Dépot légal: mars et avril 2015.Histoire:
Logan, alias Wolverine, pourtant le meilleur dans son domaine, n'en mène pas large ces derniers temps car il a récemment perdu ses pouvoirs d'autoguérison. Par ailleurs, il a quitté l'école du professeur Charles Xavier pour accepter une mission du SHIELD : infiltrer une organisation criminelle dirigée par Offer dans le but de s'emparer d'une sphère qui a le pouvoir de changer n'importe quelle réalité. Il s'éprend de Finch mais leur liaison ne va pas durer longtemps. Ayant découvert que Wolverine est là pour la sphère, Finch décide de s’en emparer la première et de s’enfuir. Malheureusement pour eux, "Sabretooth" (Dents-de-sabre) l'ennemi de toujours de Wolverine, kidnappe Finch qui a tôt fait de lui remettre la sphère tant convoitée car il détient également sa fille en otage. Wolverine qui craint la mort depuis qu'il a perdu son pouvoir qui le rendait quasiment invincible a fait appel à deux maîtres du kung-fu, Shang-Chi et Iron Fist, pour l’aider à dominer sa peur et affronter la mort. Mais cela suffira-t-il à arrêter cette marche inéluctable vers la mort ?Mon avis: Wolverine n'a plus que trois mois à vivre et c'est au duel à mort qu’il engage avec Dents-de-sabre que sont consacrés ces épisodes précédant l’événement Marvel de l’année. Mais rien de très original, hormis le fait qu’on sait qu'on approche du moment fatidique, la disparition de Wolverine, qui s’apprête à rencontrer la mort et revoir Rose, sa première idylle, même s’il est difficile de croire que ce sera définitif. Au fait, c'est la quantième fois que Sabretooth meurt ?!? Heureusement, l'apparition d'Iron Fist et de Shang-Chi est la grosse surprise de ces épisodes ainsi que l'affrontement entre Quentin Quire et Evan Sabahnur, l’un devant devenir le nouvel hôte de Phénix et l’autre Apocalypse. Le scénario de Paul Cornell et Jason Latour déçoit un rien et n’est pas vraiment à la hauteur du dessin toujours aussi dynamique et efficace confié cette fois à Kris Anka, Mahmud Asrar, Pepe Larraz, David Messina, Massimiliano Veltri, Deering et Pete Woods pour cette "Ultime aventure de Wolverine". On attend peut-être trop la conclusion fatidique du numéro 23 qui nous sera servie par Charles Soule et Steve McNiven.
SDJ.
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Face d'ange
- Par asbl-creabulles
- Le 12/05/2015
Tome 1.
Scénariste: KOLDO.
Dessinateur: Angel UNZUETA.
Couleur: Angel UNZUETA.
Edition: Glénat.
Dépot légal: Avril 2015.Histoire:
Cela fait bien longtemps déjà que Paul Ares a quitté sa femme Diane et sa fille Callie. Réfugié dans l'alcool depuis son retour de Corée, il n'a jamais réussi à remonter la pente et s'est éloigné chaque jour un peu plus de sa famille au point de s'en séparer complètement pour retourner vivre dans le ranch de ses parents. C’est là que Bill, un ami policier vétéran de la guerre de Corée, l'appelle pour lui annoncer que sa femme a été assassinée à l'hôtel Ambassadeur de Los Angeles. Revenu à L.A., Paul doit non seulement gérer la mort de sa femme notamment lorsqu’il doit identifier son cadavre mais aussi accepter de revoir cet ancien ami, devenu procureur, qui était l’amant de sa femme. Une seule chose importe pour lui à présent, éloigner sa fille de Los Angeles, l’emmener au ranch familial et prendre un nouveau départ avec elle. Alors que les liens familiaux se retissent petit à petit, un soir Callie voit sa mère planer au-dessus du lit de son père endormi et l’entend même communiquer avec elle dans son sommeil. Les phénomènes paranormaux vont alors se succéder. Washoe, une vieille indienne que Paul n'a plus revue depuis longtemps vient le prévenir que Callie possède le don de voir les morts dans l'au-delà. Le problème c’est que les morts eux aussi voient Callie qui se retrouve ainsi exposée aux esprits malfaisants ! Sa mère défunte pourra-t-elle la sauver au moment où l’étau se resserre autour de Paul que tout semble accuser du meurtre de Diane ?
Mon avis: L’histoire débute de façon ordinaire par une enquête autour d'un meurtre dans une chambre d'hôtel de L.A. avec comme suspect principal le mari alcoolique revenu de la guerre. Très vite, elle prend une autre tournure lorsque le surnaturel et le paranormal viennent s'y mêler plaçant l’intrigue à mi-chemin entre Poltergeist et Ghost. Le scénariste fait monter la sauce comme dans les films policiers de l'époque et arrive à imposer le surnaturel sans coupure ni cassure de rythme. Koldo au scénario et Angel Unzueta au dessin nous font vivre cette intrigue policière avec brio dans ce premier tome, leur duo ayant déjà fait ses preuves avec "Chasseurs de Reliques". En matière de fantastique, Unzueta (Chasseurs de Reliques, Death of Wolverine, Flash, Titans, X-Men, etc.) est parfaitement à l’aise puisqu'il nous vient tout droit du comics américain. Mais il est également doué pour faire passer les expressions, émotions ou craintes de chaque personnage face à ses démons poussant le détail jusqu'à travailler les couleurs pour recréer l'impression en pointillé à deux couleurs utilisée à l'époque. Suite et fin dans le second tome à paraître prochainement.SDJ.
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Artbook d'Angel Unzueta
- Par asbl-creabulles
- Le 30/04/2015
Titre: El Arte de Angel UNZUETA.
Auteur: Angel UNZUETA.
Prologue: Salvador LARROCA.
Genre: Ilustrations N&B et couleurs.
Album: Grand format à l'italienne, 92 pages, cartonné avec jacquette.
Edition: T. Dolmen Editorial.
Dépot légal: Avril 2015.L'édition espagnole Dolmen sélectionne et publie le meilleur des illustrations de l'un des artistes les plus prestigieux et reconnus au plan international, Angel Unzueta.
"El Arte de Ángel Unzueta" nous propose une rétrospective minutieuse des vingt années écoulées de la carrière de l’auteur. Pionnier en Espagne dans l’utilisation des techniques d’infographie couleur, il a commencé sa carrière en tant que dessinateur sur "Neck and Cold", puis l’a poursuivie pour le marché américain avec des titres comme "Flash" ou "Teen Titans", tout en travaillant également pour le marché européen sur des titres comme "Reliques" ou "Visage d'Ange" chez Glénat.
Son talent exceptionnel pour le dessin se manifeste de manière incontestable sur les nombreuses couvertures et illustrations qu'il a réalisées au cours de cette période et qui sont réunies dans ce magnifique artbook. La sensibilité et la technologie sont ici au service de la création d'authentiques œuvres d'art.
Traduction et ajouts: SDJ.
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Los caminos de Jaime Calderón
- Par asbl-creabulles
- Le 27/04/2015
ARTBOOK.
Dessin: Jaime Calderón
Format: cartonné grand format, 48 pges. N&B.
Edition: Yermo ediciones (Espagne)
Dépot légal: avril 2015.Illustrateur, professeur de dessin, conteur et narrateur graphique, dessinateur de bandes dessinées historiques… étape par étape nous suivons dans "Los Caminos de Jaime Calderón" les pas de l’un des auteurs les plus importants de la BD historique actuelle, depuis ses débuts dans le comics de super-héros d’inspiration américaine jusqu’aux tableaux historiques qui illustrent "Les voies du Seigneur" et "Isabelle, la Louve de France" et l’ont propulsé au sommet de l’Olympe de la bande dessinée franco-belge.
Mon avis: Vous retrouverez dans cet ouvrage à travers les divers dessins d'illustration et planches qui y sont réunis toute la finesse du dessin hyper réaliste magnifiquement détaillé et travaillé de Calderón, un dessinateur qui s'inscrit déjà dans la lignée des grands artistes réputés pour leur style tels Delaby, Liberatore, Brecchia, Serpieri et j'en passe. Un must qu'il ne faut rater sous aucun prétexte et en plus proposé à un prix très démocratique.
Disponible sur les sites espagnols comme amazon.es, fnac.es, etc.
Ne le ratez pas, il y a peu de texte (seulement deux pages en espagnol), l'essentiel étant constitué de dessin: commissions, essais, projets de couvertures, etc.Traduction et ajouts (mon avis): SDJ.