Créabulles, Expositions, Dédicaces, Rencontres.

Une vie: la biographie retrouvée.

Une vieTome 1: 1916 - Land priors

Scénario: Christian Perrissin.

Dessin: Guillaume Martinez

Couleur: Isabelle Merlet

Editeur: Futuropolis

Dépot légal: Septembre 2015

Histoire:

Dover W. Smith est décédé en 1984. Peu de temps avant de mourir, il a déposé à l'hôtel du Grand Tétras à Saint-Véran une enveloppe à l'attention d'Alice Laurens, ignorant qu’elle aussi était décédée. L’enveloppe récupérée par Anna, la fille d’Alice, contient une sorte de testament. Smith lègue tout ce qu'il possédait à Alice, en réalité très peu de choses, mais parmi ce maigre héritage se trouve sa biographie, véritable autoanalyse qu’il a intitulée "Confession d’un imposteur". Smith y révèle qu’à l'école il était le souffre-douleur d’autres élèves, en particulier d’un certain Styron. Avec son ami Spencer qui voulait à tout prix se venger des punitions que lui infligeait M. Wilkinson, le directeur de l’école, ils décident de s'introduire au domicile de ce dernier. Pendant cette expédition punitive, Spencer éprouve une profonde satisfaction à décrocher un tableau représentant le directeur et à  déféquer sur son portrait. Les ayant surpris en pleine action, la fille du directeur se blesse gravement en tombant dans l’escalier. Grâce à sa description des intrus – bluff ou réalité – le directeur ne tarde pas à pousser le coupable à se dénoncer, aussitôt renvoyé du collège de Land Priors. C’est cet événement qui va bouleverser la vie de Dover W. Smith, mais pas vraiment comme on pourrait l'imaginer.

Une vie planche

Mon avis: 

Voici le premier tome de l’autobiographie inachevée d’un écrivain et journaliste anglais, Dover W. Smith dit Winston, décédé en France en 1984, adaptée par Christian Perrissin (Martha Jane Cannary, La Colline aux mille croix, Kongo) et illustrée par Guillaume Martinez (La Malédiction de Bellary, William Panama, Le Monde de Lucie). D’emblée, le récit s’annonce prometteur. Cette première époque plante le décor d’une existence dont nous savons déjà qu’elle sera extraordinaire. Perrissin nous relate ces premières aventures dans un style vivant, tour à tour attendrissant, agaçant, amusant, en d’autres termes réaliste. Le dessin de qualité de Martinez se veut sobre mais efficace jusque dans les moindres détails, représentant à la perfection les attitudes et expressions des personnages et les divers lieux où se déroule l’action. La mise en couleur dans des tons pastel d’Isabelle Merlet et Jean-Jacques Rouger relève encore la qualité des illustrations. Une lecture vivement conseillée aux amateurs de récits animés de personnes ayant connu une vie intense et une existence hors du commun. La suite sans doute en 2016.

SDJ

 

 

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