TRAVIS 12
- Par asbl-creabulles
- Le 18/05/2017
Scénario : Fred Duval
Dessin : Christophe Quet
Couleurs : Pierre Schelle
Couverture : Emem et Christophe Quet.
Dépot légal : avril 2017
Editeur : Delcourt
Collection : Neopolis
Format : Grand format
Nombre de pages: 46
Histoire: Ayant rejoint les zapatistes, le groupe de résistants "Enfants de Marcos" s’est réfugié à San Cristóbal de las Casas, dernier rempart face à l’union des deux cartels qui veulent s'emparer du Mexique. Ils savent déjà qu'ils ne feront pas le poids mais comptent beaucoup sur l’aide de Travis, qui s’est fait passer pour mort pour mieux agir. Grâce à son savoir-faire, ils espèrent être en mesure de démontrer que les cartels sont manipulés par une Intelligence Artificielle émancipée. En effet, apporter cette preuve serait le seul moyen efficace de provoquer l’intervention des Nations Unies. Informé que Vlad Nirky s’efforce de mettre à l’abri près du Rio Usumancita un groupe de protégés confié à sa garde, Travis se met aussitôt en route pour lui venir en aide. Une bonne nouvelle pour la guérilla car si Travis et Vlad sont de nouveau réunis, celle-ci n'en sera que plus forte. Mais trois chasseurs de têtes sont également en route pour capturer Travis vivant.
Mon avis: Un quatrième cycle commence pour Travis et ses amis entraînés au Mexique dans une aventure cyberpunk aux allures de thriller géopolitique menée tambour battant. Travis et Vlad sont de nouveau réunis face au pouvoir mexicain, aux "multicontinentales" et aux deux cartels mexicains. Tout un programme pour les deux héros, rejoints par Pacman, un surdoué de l'informatique, d’une des séries qui ont fait la réputation des éditions Delcourt. Fred Duval est à la manœuvre de ce triptyque qui lui offre une nouvelle occasion de démontrer son talent. Il commence très fort, mettant déjà en place tous les ingrédients qui ne peuvent que nous mettre l'eau à la bouche. A ses côtés, on retrouve Christophe Quet, qui nous propose un dessin toujours aussi bon, donnant vie à des personnages très charismatiques. Il maîtrise à merveille les scènes d’action comme les décors sans changer d’un iota le graphisme auquel il nous a habitués. Idem avec Pierre Schelle pour la mise en couleurs. Pourquoi changer un trio qui fonctionne toujours aussi bien et qui contribue évidemment à la bonne réputation de la série !
SDJ