Sibéria 56 par Christophe Bec et Alexis Sentenac chez Glénat.
- Par asbl-creabulles
- Le 14/02/2014
Sibéria 56.
Tome 1 La 13è Mission
Scénario: Christophe Bec.
Dessin et couleurs: Alexis Sentenac.
Edition: Glénat.
Dépot légal: Janvier 2014.
Histoire:
Située à 80 millions d'années lumières de la terre, voici la grande nébuleuse d'Astronod. Pour cette 13e mission à destination de Siberia 56, la cinquante sixième planète de pré-colonisation terrienne, l'équipage du vaisseau est constitué de cinq colons qui émergent difficilement de leur sommeil cryogénique. Le réveil est d'autant plus dur que l’atterrissage se fait en catastrophe car deux des moteurs, pourtant prévus pour résister au froid, ont gelé. La planète porte bien son nom: les températures peuvent descendre jusqu’à -200° aux pôles et afficher à peine -20° sur la ceinture tropicale, sans oublier le vent qui lui peut atteindre les 300 km/h! Hostile en raison de son climat, la planète l’est également par ses prédateurs variés et divers et de toutes tailles. Après le crash, l’équipage se voit donc contraint de rejoindre à pied la base située à 250 km du point d’impact. Durée prévue de l’expédition: 16 jours. Munis de scaphandres d’une grande autonomie grâce à un procédé révolutionnaire, cela ne leur aurait posé aucun problème s’ils n’avaient découvert sur leur route une cavité circulaire gigantesque non identifiée, avec des parois abruptes et lisses, qu’ils vont devoir contourner. Cette découverte aurait pu faire passer au second plan les dangers rencontrés jusque là mais le pire est à venir avec l’attaque d'une créature sans doute énorme mais surtout invisible.
Mon avis:
Christophe Bec (Bunker, Carthago Adventures, Death Mountain, Lancaster, Prométhée, Sanctuaire, etc.) n'en est pas à son coup d'essai dans ce genre d'univers et pourtant il parvient encore à nous surprendre avec cette aventure glaciale au cours de laquelle la survie de l'espèce humaine semble une fois de plus compromise. Il devrait déposer un brevet pour ses scaphandres novateurs qui recyclent les excréments de leurs occupants pour produire énergie et oxygène. Bien trouvé. Le récit est magnifiquement illustré par les dessins d'Alexis Sentenac (La Geste des Chevaliers dragons, Les Hydres d'Arès, Le Syndrome de Hyde, etc.), qui transcrit fidèlement sous forme graphique le vide spatial et la froideur et la rigueur d’un monde inconnu et hostile, ce qui ne doit pas être chose facile. Un duo qui fonctionne à coup sûr !
(S.D.J.)