SEPT CANNIBALES
- Par asbl-creabulles
- Le 01/11/2016
Tome 19: Sept compagnons repoussent les limites du mal.
Scénario : Sylvain Runberg.
Dessin : Tirso.
Couleurs : Tomeu Morey.
Editeur: Delcourt, collection: Conquistador.
Dépot légal: Octobre 2016.
Histoire:
Sept amis de très longue date partagent plusieurs points communs. Ils sont issus de familles très aisées ou sont eux-mêmes devenus riches. Surtout, ils éprouvent le besoin de défier le politiquement correct et ont absolument besoin d'émotions fortes, de sexe, de violence et de meurtres. Depuis pas mal de temps déjà, ils se donnent rendez-vous chaque année pour commettre l'impensable et l'irréparable. Leur premier méfait sera le passage à tabac d’un sans-abri. Puis ils décident de violer et d’assassiner une jeune femme déshéritée. Et ainsi de suite jusqu'au jour où l'un d'eux a l'idée de tuer et de dévorer sa victime. Pour attirer leur proie dans ce piège mortel et ultra violent, ils organisent régulièrement un concours d’élégance et de beauté en faisant croire aux candidates qu'elles vont participer à un grand événement de mode ou un concours de beauté. Mais cette fois, c’est l'heureuse élue qui va les surprendre, et certainement pas dans le sens qu'ils escomptaient.
Mon avis : Voici l’une des plus violentes histoires de toute la série intégrant de nombreux flashes-back qui de prime abord peuvent déranger mais qui racontent cette progression fulgurante vers le mal absolu. Le scénario de Sylvain Runberg captive de bout en bout et fait en sorte de rendre les personnages de plus en plus haïssables, sans nous laisser la moindre raison d’éprouver une quelconque sympathie pour aucun d’entre eux. Côté dessin, c'est le grand retour de Tirso Cons que l'on n'avait plus eu l’occasion de voir depuis (trop) longtemps. Ici, il se surpasse dans un album plein d'énergie, de punch dans les scènes d'action et surtout de violence en tous genres. Les très nombreux personnages apparaissant dans le récit sont tous hauts en couleurs et l’action se déroule dans des décors somptueux qui en feront rêver plus d'un. Les couleurs de Tomeu Morey épousent parfaitement les différtentes ambiances en leur donnant encore plus d'impact. Splendides couleurs pour les paysages paradisiaques, les lieux de grand luxe; durs et sombres pour les actes violents. Une histoire qui mériterait incontestablement un spin-off de leur dernière proie.
SDJ