Meutes
- Par asbl-creabulles
- Le 04/11/2015
Lune Rouge
Scénario: Jean Dufaux
Dessin et couleur: Olivier Boiscommun
Editeur: Glénat
Dépot légal: Octobre 2015.
Histoire:
Otis Keller est une jeune adolescente qui comme toutes les filles de son âge aspire à sortir avec un garçon et en faire son petit ami. Otis a un petit frère, Oscar, âgé de 14 ans. Membre d’une confrérie secrète, leur père a prévu de faire son initiation lors de la fête du loup blanc afin qu’il accède à un rang supérieur au sein de la confrérie et puisse participer aux chasses durant certaines nuits de pleine lune. En fait, Otis déteste ces chasses où seuls les mâles sont acceptés. Un jour, un meurtre a été commis. Van Esse, le garagiste de la famille Keller, qui a découvert des gouttelettes de sang dans le coffre d'une voiture, décide de demander une grosse somme d'argent en échange de son silence car les affaires vont mal en ce moment. Son chantage sera bref car on retrouve son corps atrocement mutilé. Chargé de l’enquête, l'inspecteur Azedian découvre un carnet où figurent les noms de Keller et Becker ainsi que l’indication d’une somme de 100.000 euros. Une partie de chasse est alors organisée plus tôt que prévu, le gibier étant un certain inspecteur un peu trop curieux et tenace.
Mon avis: Un premier tome au scénario truffé de rebondissements, ce qui ne nous surprend guère compte tenu du tempérament impétueux des personnages créés par Dufaux pour cette histoire en deux tomes. Les loups-garous faisant partie intégrante de notre culture fantasmagorique comme les vampires, monstres et autres créatures fantastiques, Jean Dufaux s’en est emparés pour créer cet univers de confrérie exerçant un contrôle total sur ses membres mais les protégeant coûte que coûte, très semblable aux meutes aux mâles dominants, d’où le titre de la série. L’intrigue est bien construite et le résultat captivant.
Le travail d’Olivier Boiscommun en couleurs directes contribue énormément à l’attrait de l’album, déjà par sa superbe couverture, empreinte de mystère et de mysticisme, qui nous intrigue et donne envie d'aller plus loin et de découvrir l’histoire, mais contrairement à cette couverture de couleur sombre, noir et rouge vif, l’album se présente dans des tons pastel, rendant la lecture très (trop ?) agréable. On attend donc la suite avec impatience pour connaître le destin à tout le moins préoccupant de la famille Keller et ses proches.
SDJ