Maxence
- Par asbl-creabulles
- Le 24/11/2014
Tome 1 - La Sédition Nika.
Scénariste: Romain Sardou.
Dessinateur: Carlos Rafaël Duarte.
Coloriste: Facio.
Editions: Le Lombard.
Dépot légal: Octobre 2014.
Histoire:
496 après Jésus-Christ, dans l’empire perse des Sassanides, Kavadh, fils de Péroz, empereur de toute la Perse, est prisonnier comme tant d'autres dans la forteresse d'Oblivion, plus connue sous le nom de prison de l'oubli car les prisonniers doivent y rester anonymes. C'est là qu'il rencontre, contre toute attente, une romaine dénommée Julia Vipsania. Trois ans plus tard, après la libération des prisonniers par les Huns blancs, va naître leur fils Maxence. En 532, Maxence est devenu un dresseur de fauves respecté. Il est également devenu un proche de la famille impériale. C'est à ce titre qu'on lui confie pour mission d’enquêter sur l'assassinat de l'un des leaders des clans, les Verts et les Bleus, qui s'affrontent chaque année lors d’une course de chars. Cette année, la course a mal tourné, marquée par un accident qui aurait été provoqué par les Bleus. L'assassinat qui est imputé aux soldats de Justinien 1er est rapidement la source de troubles incontrôlables risquant de mener à un soulèvement populaire voire une guerre civile que l’histoire immortalisera sous le nom de Sédition Nika. Maxence semble représenter l’ultime espoir de sortir de cette situation.
Mon avis:
Une plongée dans l’histoire byzantine en compagnie de Romain Sardou alors que l’empereur Justinien, qui a bien du mal à contenir son peuple, cherche à tout prix à rétablir l’Empire romain d'Orient dans toute sa splendeur. L’auteur peut aisément introduire nombre de rebondissements tant l'époque s'y prête, à commencer par le personnage de Maxence qui se retrouve chargé de l’enquête sur l’assassinat d’un chef de clan et autour duquel plane un certain mystère. L’album nous décrit son ascension jusqu’au plus haut niveau de l'empire et sa complicité avec l'impératrice Théodora. Le dessin de facture classique de Carlos Rafael Duarte est parfaitement approprié aux personnages de cette époque. Le trait est net et précis et l’ensemble nous plonge avec un plaisir certain dans une Constantinople mise à feu et à sang. (S.D.J.)