MATTEO RICCI - Dans la Cité Interdite
- Par asbl-creabulles
- Le 17/10/2022
Mattéo Ricci - Dans la cité interdite
Scénario : Jean DUFAUX
Dessin : Martin JAMAR
Couleurs : Martin JAMAR
Dépot légal : septembre 2022
Editeur : Dargaud
Grand format
ISBN : 978-2-505-08699-4
Nombre de pages : 54
En 54 pages Dufaux et Jamar m’apprennent d’une façon agréable qui est Matteo Ricci que je ne connaissais pas.
Ce Jésuite en 1601 est à Pékin et espère être reçu par le Fils du Ciel vivant dans la Cité interdite
Son intelligence, ses connaissances en mathématiques et en horlogerie favoriseront son approche.
Sa foi, son intégrité, sa recherche de la justice seront appréciées par le ministre qui lui permettra de séjourner au palais des Barbares en attendant la décision de l’Empereur.
Là, il viendra au secours de la jeune Lin Yu.
Un jour, la mère de l’Empereur remarquera l’horloge finement ouvragée offerte par Matteo…
Le lecteur découvrira enfin les splendeurs architecturales de la Cité interdite superbement représentées par Martin Jamar.
La quête de Ricci lui fera rencontrer des personnages influents dans l’entourage de l’Empereur qui l’aideront ou voudront l’arrêter par jalousie.
Toutes ces intrigues sont bien claires grâce au talent du scénariste et du dessinateur.
Mais je trouve personnellement que certains personnages auraient pu être plus développés comme Lin Yu ou l’infâme Ma T’ang.
Il manque des pages pour enrichir ce récit et le voyage de Matteo. Tout reste très sage.
Peut-être à cause du soutien de (fidélité Éditions jésuites)
Je pensais aussi parcourir la grande muraille si bien représentée en couverture…
Je l‘ai déjà écrit et je le répète : après les magnifiques livres (Les Voleurs d’Empire et Double Masque), j’attends désespérément Rocambole ou Les Misérables ou Le Comte de Monte-Cristo ou Les quatre Mousquetaires… dessiné par ce talentueux dessinateur qu’est Martin Jamar. Dans ce dernier album, je trouve qu’il s’est retenu.
Il me manque les vieilles pierres des rues parisiennes
Peut-être ce choix d’illustrer des histoires religieuses lui est-il dicté par une voix intérieure à laquelle je ne peux pas m’opposer évidemment mais je regretterai toujours ces réunions louches dans ces tripots malsains au sein de ces sordides rues parisiennes.
M. Destrée