MARSUPILAMI 31
- Par asbl-creabulles
- Le 10/05/2018
Tome 31: Monsieur Xing Yùn
Scénario : Stephane Colman
Dessin : Batem
Couleurs : Cerise
Dépot légal : Avril 2018
Editeur : Marsu Productions
Nombre de planches : 49
Info édition : Contient 3 pages de croquis en fin d'album
Monsieur Xing Yùn a toujours été accablé par la malchance. Depuis qu'il est né, il lui arrive plein de malheurs, de catastrophes ou d'accidents. Après avoir essayé tous les porte-bonheur, grigris et autres amulettes possibles et imaginables, un jour dans une montagne retirée du monde où il cherchait en vain à échapper à son triste sort, un moine lui apprend qu'il existerait dans une forêt lointaine et hostile un animal étrange, jaune à taches noires, dont les poils porteraient chance de manière absolue. Il lui suffirait donc de posséder quelques poils d’un marsupilami pour mettre fin à sa mauvaise fortune. Cette fois, c’est la bonne se dit Monsieur Xing Yùn qui part aussitôt, bien décidé à trouver l’animal qui pourrait le sauver. Ce qu'il ignore, c'est qu'il va arriver en plein rassemblement de tous les marsus et en plein conflit entre deux tribus d’indiens palombiens qui se disputent le même territoire.
Mon avis: Ce 31e album pourrait constituer une sorte d’encyclopédie de toutes les races de marsupilami existantes. De savoir qu’il y en a autant, on se demande comment on n'en a pas croisé plus souvent. C'est même un grand bouleversement pour tous les fans de la famille des marsus. Quant au pauvre Xing Yùn, il en voit de toutes les couleurs et c'est bien le but recherché par Colman au scénario. Nous avons également la réponse au conflit débuté dans l'album précédent entre la tribu des Kouyonés et celle des Chahutas. Vous l'aurez compris, certains noms (à consonance majoritairement hispanique cette fois) sont à prendre au second degré car on y devine beaucoup d’humour et d’ironie. Encore une histoire qui ne prend pas la tête mais qui réussit à nous faire passer un moment de détente léger et agréable. Les dessins de Batem sont toujours aussi réussis. L'auteur n'a peur de rien et gère aussi aisément cinq personnages que 15 ou 20 dans une seule case sans aucune difficulté. On retrouve de belles scènes d'action, de disputes ou de batailles, et un large éventail de personnages truculents notamment dans les familles indiennes. Les couleurs de Cerise sont toujours aussi réussies et efficaces. Vivement conseillé à tous les fans du Marsupilami en particulier mais pas seulement.
SDJuan