LES TRAQUEURS 3
- Par asbl-creabulles
- Le 27/08/2019
Tome 3 : La dernière chasse
Scénario : David Muñoz
Dessin : Tirso
Couleurs : Tirso & Javi Martín
Dépot légal : Août 2019
Editeur :
ISBN : 978-2-344-02630-4
Nombre de planches : 56
Enceinte de Jonas, la jeune indienne Mara est rentrée en Angleterre avec la créature aztèque connue sous le nom de "Cerbère des dieux", dont elle seule a désormais le contrôle. Mais pour cela elle a dû trahir tout le monde, Jonas d’abord mais aussi son mari, Toledano, en échange de quoi sa peuplade – les Cocomes – a pu recouvrer la liberté. Pour le roi d'Angleterre, le cerbère est avant tout l’arme de guerre absolue et d’ailleurs il s’empresse de l’utiliser contre la flotte hollandaise qui est anéantie jusqu’au dernier navire. Cette victoire totale annonce d’autres attaques contre d’autres ennemis de l'Angleterre. Mais comme le pensait l'oncle de Jonas, en accouchant Mara perdra le contrôle de la créature. Jonas, jeune botaniste et naturaliste qui lui aussi avait la capacité de contrôler la bête, se voit proposer par les Anglais qui l’ont fait prisonnier de reprendre le contrôle du cerbère. Son oncle est même prêt au moyen de certains rituels de l’aider à récupérer son pouvoir et de devenir un traqueur comme son père avant lui. Mais tandis que Mara donne naissance à son bébé, Jonas refuse catégoriquement…
Mon avis: Suite et fin de ce très bon triptyque sur fond de grandes explorations, mythes et légendes largement agrémenté de fantastique. Un troisième tome dans lequel les rebondissements ne manquent pas et qui nous apporte toutes les réponses. David Muñoz aura réussi à nous tenir en haleine jusqu’au bout. Un scénario efficace qui aura donc tenu toutes ses promesses. Au dessin, Tirso Cons nous entraîne dans ce grand voyage d’explorations et de guerres maritimes avec élégance. Une ambiance forte, oppressante et sombre sur certaines cases avec des personnages forts et une bête transformée en arme de destruction massive. A noter de beaux arrêts pleine page dans l’espace-temps comme cette vue depuis les profondeurs de l’océan sur le naufrage du navire et de son équipage surplombé par la créature qui semble en suspension au-dessus. Très spectaculaire! Les scènes en intérieur et en extérieurs sont particulièrement réussies et dynamiques et bénéficie d’une mise en couleurs de Tirso et Javi Martín qui leur apporte un surcroît de volume et d’énergie.
A découvrir en fin d’album de très beaux hommages de la part de Jaime Calderón, Rubén Pellejero, Chuma Hill, Gabriel Hernández Walta, Stefano Carloni, Timothé le Boucher, Lolita Aldea et Enrico Marini !
SDJuan