KHORGAN T1
- Par asbl-creabulles
- Le 24/03/2025
Tome 1 . La Cité d’Ampaar
Scénario : Éric CORBEYRAN
Dessin : Dejan NENADOV
Couleurs :Seure- Erwan SEURE-LE-BIHAN
Dépot légal : février 2025
Editeur : Kalopsia
Collection : Fantasy
Grand format
ISBN : 9782931205129
Nombre de pages : 60
Réduit à l’esclavage et maltraité durant des années, Khorgan Moorlanh a enfin pu s’affranchir du joug d’un cruel marchand pour rentrer chez lui. Mais ce retour tant espéré se transforme en cauchemar. Obligé de combattre un guerrier de son ancien clan, il en réchappe par miracle mais se voit condamné à l’exil. Khorgan trouve alors refuge dans la Cité de fer. Pour prouver qu’il est digne de confiance, il accepte la mission confiée par le margrave, descendre à l’intérieur des failles de la montagne afin de vérifier si aucun danger ne s’y trouve. En effet, depuis, quelques temps, des secousses sismiques inquiètent les habitants. Est-ce le signe du retour des monstrueuses créatures qui par le passé ont entièrement détruit la Cité d’Ampaar et tous ses habitants ? Sous la terre, les adeptes du prophète Akon se préparent au cataclysme…
C’est toujours avec un réel plaisir que je découvre une BD signée par Corbeyran. Parce que nous avons été biberonnés dans la même culture, celle de Lovecraft, de Hodgson, de Ray ou de Howard. Son univers fantasmagorique peuplé de monstres, de guerriers farouches et d’envoutantes jeunes femmes, fait écho aux aventures de Conan le barbare.
Khorgan, c’est le fils spirituel de Conan, de Rahan, mais aussi de Karga de Vernes et André Beautemps et de Thorgal de Rosinski et Van Hamme. J’y ai même retrouvé l’ombre de Den de Corben au détour de certaines pages. Un héros comme ceux qui firent les beaux jours de la Golan/Globus ou de la De Laurentiis Company. Et Corbeyran est le meilleur représentant de cette imaginaire trop souvent délaissé ou mal considéré.
Pour mettre en image ce bouillonnement d’idées, il s’associe à Dejan Nenadov, un auteur serbe dont le trait est tout à la fois rugueux dans la représentation des protagonistes, ample et précis dans ses paysages, et plein de fureur dans celle des monstruosités. un trait que n’aurait pas renié Lovecraft, lui qui ne cessait de dépeindre l’Indicible… C’est sans aucun doute pour cela que j’ai préféré la version en noir et blanc afin d’apprécier toute la subtilité des cases. Et que j’ai hâte de pouvoir tenir la suite entre mes mains. Car oui, je suis nostalgique de ces héros bruts qui ont bercés mon enfance et continuent à me fasciner. Remarquable travail comme d’habitude de Kalopsia qui aime sortir ses lecteurs de leur confort en offrant une autre palette.
Richard Colombo