FRANK PÉ, Une vie en dessins
- Par asbl-creabulles
- Le 26/10/2020
Scénario : FRANK PÉ
Dessin : FRANK PÉ
Couleurs : FRANK PÉ
Dépot légal : Octobre 2020
Editeur : Champaka Brussels
Collection : Une vie en dessins
ISBN : 978-2-390-41031-7
Nombre de pages : 320
Les Éditions Champaka Brussels continuent leur belle collection avec cet opus sur un dessinateur qui s’illustre peut-être plus dans les représentations animalières que dans les cases BD.Depuis les carnets de Broussaille dans le magazine Spirou où Frank PÉ parcourait les sentiers de campagne en observant la faune et la flore jusqu’à sa réappropriation récente et pertinente du Marsupilami, ce dessinateur-illustrateur n’a eu de cesse de magnifier la gent animale. Après une introduction de 18 pages qui retrace dans les grandes lignes son parcours biographique et professionnel, place aux nombreuses et magnifiques illustrations présentées en 10 chapitres.
1. Broussaille.
2. Saisons.
3. Zoo.
...
8. Spirou.
9. Marsupilami.
10. Fresques.
Vaste panorama de tout le parcours du dessinateur comme vous pouvez le constater.Si ce n’est pas toujours évident de ranger tous ces somptueux dessins couleurs aux formats différents sur des pages qui, elles, sont d’un format identique, de passer d’un format réduit à un agrandissement et d’y placer les légendes, il faut admettre que l’ensemble contentera et réjouira les admirateurs de l’œuvre de Frank PÉ.René Hausman (un autre très grand artiste animalier) me confiait un jour que les livres d’animaux qu’il illustrait n’avait du succès qu’auprès des initiés car ses animaux étaient trop marqués par sa touche personnelle. Il ne se contentait pas de les représenter tels qu’ils sont réellement mais se devait de les dessiner comme ils les voyait. Frank, grand ami de René, ne pouvait faire autrement. Son dessin peut être déformé, j’en voudrais comme preuve la distance entre le nombril et les seins de Manon sur l’illustration de couverture... Ce n’est pas une erreur mais sa touche personnelle.Et tous ces animaux représentés ici semblent plus être sortis du jardin d’Eden que d’un bestiaire animalier. Ou peut-être d’un livre fantastique pour certains.
On approche du sublime, de l’animal sauvage qu’on aimerait avoir pour ami...
Mais revenons sur terre...
Seul regret : je veux bien admettre qu’il est intéressant de montrer des agrandissements de cases BD mais pourquoi ne pas les extraire de la planche, plutôt que de nous laisser voir tout le support avec des cases tronquées?
M. Destrée