CATAMOUNT 4
- Par asbl-creabulles
- Le 26/02/2021
Tome 4 . la rédemption de Catamount
Scénario : GAEL'S
Dessin : Benjamin BLASCO-MARTINEZ
Couleurs : Émilie BEAUD & Benjamin BLASCO-MARTINEZ
Adapté de : Albert BONNEAU
Dépot légal : Janvier 2021
Editeur : Petit à petit
ISBN : 978-2-380-46081-0
Nombre de pages : 64
Le quatrième tome de Catamount commence sur les chapeaux de roues car notre héros est poursuivi par un marshal peu scrupuleux. L'histoire serait bien courte si le valeureux Catamount mourait aussi vite. Il s'en sort indemne, ce qui n'est pas le cas de son destrier... Mais que fait la SPA?!
À pied comme un poor lonesome cowboy – avouez, vous avez fredonné la chanson – il trouve refuge chez la vieille madame Gilson. Elle vit dans les bois, seule, depuis le départ de son fils William. Ce dernier est parti avec les dernières économies de la famille, vendant les troupeaux et quelques parcelles... L'argent est parti au poker, en alcool et dans les femmes de petite vertu. Il doit sûrement cuver son whisky dans le fond d'un caniveau. En réalité, c'est au gredin Buck Winter qu'est revenu l'argent...
Ce bon vieux fils Gilson est en fait dans la cité de Delgado où le misérable Buck Winter vole les honnêtes gens. En effet, il "rachète" les ranchs des environs - vous vous doutez des manières utilisées par ce gentleman - et il a des vues sur les terres de la jolie Paquita Mendez.
Vous voyez où je veux en venir ? Voilà le tableau : Gilson fait la connaissance de Paquita et Catamount débarque à Delgado... Ces trois-là mettent les pieds dans une sacrée aventure !
À trois contre le vil et vilain Winter accompagné de gens qu'on ne voudrait pas croiser à quatre heures du matin dans une ruelle sombre, ils vont faire en sorte que le ranch reste dans les mains de mademoiselle Mendez.
Mais dans un pays où la loi est faite à coups de Smith & Wesson, les balles se perdent et sifflent bien près de vos oreilles...Mon avis : Une bande dessinée qui se laisse lire et nous emmène à l’aventure. Le schéma est assez classique et n’apporte pas autant de surprises que je le voudrais.
La bande dessinée est bien découpée et on sent l’apport de Gaet’s dans la qualité du scénario.
Le dessin de Benjamin Blasco-Martinez est comme le bon vin, il se bonifie avec le temps. C’est un jeune dessinateur à tenir à l’œil et j’espère qu’il prendra une autre dimension grâce à un personnage de son imagination ou la reprise d’un grand personnage du monde de la BD franco-belge. On le voit bien avec des reprises telles Barbe Rouge et Stefano Carloni, Simon Van Liemt et Ric Hochet ou très bientôt Paolo Grella et Bob Morane. C’est tout le mal que je lui souhaite!
Jordan Maenhout