ARTHUS TRIVIUM 2
- Par asbl-creabulles
- Le 14/11/2016
Tome 2: le troisième magicien.
Scénariste : Raule
Illustrateur : Juan Luis Landa
Coloriste : Juan Luis Landa
Editeur: Dargaud
Dépot légal: Octobre 2016
Histoire:
Ayant achevé leur dernière mission à Montélimar, il est désormais temps pour Angélique Obscura, Angulus Dante et Arthus Trivium de revenir à Angers pour sauver leur maître, Nostradamus, ainsi que le roi Charles IX alors aux prises avec une ancienne connaissance, Scaliger, et sa troupe de démons menée par Zagan, l'un des 72 princes de l'obscurité. Scaliger éprouve une jalousie devenue haine envers Nostradamus depuis que les maîtres des maîtres – Cornelius Agrippa et Paracelse – ont choisi ce dernier en vue de le former pour créer à eux trois la plus fabuleuse équipe de magiciens. Fou de rage de ne pas avoir été appelé auprès des maîtres et animé par un esprit de vengeance, Scaliger s’enfonce peu à peu dans la magie occulte. Il finira par ouvrir les portes de l’Enfer là où résident des puissances qu’il pense pouvoir contrôler pour les retourner contre Nostradamus. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu.
Mon avis : Suite et fin des (més)aventures d'Arthus Trivium et de son équipe. Nostradamus, l’un des trois plus puissants sorciers de l’époque avec Agrippa et Paracelse, va affronter l’un des nombreux princes des ténèbres non sans mal et non sans difficultés tant Raule (scénariste de Roger pour Jazz Maynard et de Gabor pour Isabellae notamment) leur a mis des bâtons dans les roues. Après la mise en place des personnages et l’installation de différentes intrigues dans le premier tome, ce second opus lève le voile (peut-être trop rapidement) sur les rebondissements de l'épisode précédent tout en laissant la porte ouverte vers d’autres événements dans une suite tant espérée.
Les dessins de Juan Luis Landa sont toujours aussi magnifiques, dynamiques et empreints d’une énergie hors du commun à tel point qu'il ne manque plus que la 3D pour faire mieux. Il maîtrise les cadrages et angles de vue avec une aisance à couper le souffle. Les couleurs renforcent l’impression de volume et de profondeur ainsi que l’aspect ancien de certaines scènes. Tout simplement bluffant.
SDJ